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Etat "civil" ou Etat démocratique ?
Publié dans Liberté le 27 - 10 - 2013

Amar Saïdani vient d'annoncer que "le temps des faiseurs de rois est terminé" et que "le DRS continuera à jouer son rôle, mais ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice".
De l'aveu du secrétaire général du parti du pouvoir, ce "temps des faiseurs de rois" ne fait donc que se terminer. Jusqu'ici, "les faiseurs de rois" ont bien régi l'octroi du pouvoir politique...
On ne peut que le croire, puisque c'est un acteur assidu du système qui nous le dit.
Toujours selon Saïdani, c'est "le roi" qui siffle la fin de la partie pour "les faiseurs de rois".
Et d'expliquer cette révolution par "l'objectif de Bouteflika de bâtir un Etat civil".
Mais qui donc fera ou refera le prochain roi dans le futur "Etat civil" ? Le roi lui-même, si l'on en croit l'actuel secrétaire général du parti du pouvoir. Et en voici, à l'appui, le procédé tel qu'il l'expliquait, le 4 octobre dernier, sur la chaîne de télévision El-Arabiya : "Le programme du Président lui suffit pour briguer un quatrième mandat ou... décréter un prolongement de l'actuel mandat." Il est vrai que la magie du "programme du Président" a fonctionné jusqu'ici. Au point où l'on ne jure, à tous les échelons du pouvoir, que par le "programme". Mais cela, c'était du temps des "faiseurs de rois". Il reste à tester le charme qu'exercerait ce pouvoir une fois privé du concours des "faiseurs de rois" !
Remarquable choix des mots que celui de l'auteur de l'expression "Etat civil". Saïdani aurait pu nous expliquer le recadrage du DRS par "l'objectif de bâtir un Etat démocratique".
Non, il préfère s'en tenir à l'aspect civil de l'Etat à venir. Est-ce alors que le pouvoir considère que l'Etat est déjà démocratique, malgré "les faiseurs de rois" ? Ou n'a-t-il que le seul souci de se défaire de l'uniforme tout en conservant son autoritarisme coutumier ? En juin 2004 déjà, l'actuel SG du FLN montrait combien sa conception des intronisations était éloignée du modèle démocratique ! Installé à la tête de l'Assemblée nationale à la place de Karim Younès, tombé en disgrâce, il faisait cette mémorable déclaration : "Je remercie le président de la République pour la confiance qu'il a placée en moi." Il était supposé avoir été "élu" par les députés !
C'est un tel Etat, où les institutions sont autoritairement pourvues, où l'administration et la justice sont sollicitées pour faciliter les accommodements politiques autoritaires, que Saïdani nous promet, maintenant que "le DRS ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice".
Toute dictature a besoin de violence répressive pour s'imposer contre l'aspiration démocratique. Et donc, d'instruments de violence. On verra bien comment, dans le système Saïdani, sera conciliée cette règle avec l'illusion d'Etat "civil" promis.
M. H.
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