Partis et organisations dénoncent vigoureusement la résolution du Parlement européen demandant la libération d'un citoyen algérien poursuivi en justice    Foot/ CAN-2025 (Tirage au sort) Algérie : "Ce ne sera pas facile pour nous"    Communauté nationale établie à l'étranger : mise en place de "cellules de crise" dans certains pays    Arkab et son homologue tanzanien évoquent à Dar es Salam la promotion des relations bilatérales    Renforcement de l'AEP: le barrage d'Ain Zada (Bordj Bou Arreridj) sera connecté à celui de Mahouane (Sétif) avant le Ramadhan    Foot/Algérie: décès de l'ancien gardien du CRB Ali Benzerga    Constantine: une manœuvre de la Protection civile simulant un séisme exécutée à El Khroub    UGCAA: la grève des huit jours, une action habilement planifiée mettant en avant l'engagement populaire inconditionnel à la Révolution    Les décisions du président de la République de réviser les systèmes de bourse et des œuvres universitaires hautement saluées    Algérie-UE: la révision de l'accord d'association sur une base gagnant-gagnant rééquilibrera les relations économiques entre les deux parties    Le ministre des Affaires religieuses reçoit l'Imam d'Al-Aqsa    Oran: la révision de la loi sur les associations intervient dans un contexte particulier    Goudjil reçoit les rapports du groupe de travail chargé de l'examen des avant-projets de loi relatifs aux partis politiques et aux associations    Inauguration du Musée public national de Cherchell après la restauration de plusieurs de ses pièces archéologiques    Ghaza : la Ligue arabe rejette les tentatives visant à expulser le peuple palestinien de ses terres    Des vents forts sur plusieurs wilayas du pays à partir de mardi    Football/formation des entraîneurs: clôture du 3e module de la Licence CAF A    Cessez-le-feu à Ghaza: les Palestiniens commencent à retourner dans le nord de l'enclave    Deux avions militaires américains atterrissent avec des expulsés à bord    L'attestation de revenu mensuel téléchargeable via une application mobile    Toute absence injustifiée sera sanctionnée    Baddari reçoit le président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires    Algérie Poste lance un concours national de recrutement    Une plate-forme innovante pour assurer l'approvisionnement en médicaments    En 17 ans, la France a payé 60 millions d'euros aux terroristes du Sahel    L'occupant marocain « pratique le terrorisme d'Etat »    Fédération algérienne du sport scolaire : Ali Merah élu nouveau président    Le CRB sur le podium, le CSC s'éloigne    Ligue 1 (réserve) : le début de la phase retour fixé au lundi 10 février    « Réglementer les discours haineux en ligne n'est pas de la censure »    Dans la maison-musée de Jane Austen à Chawton    Soirée jazz avec le groupe « Aurora Nealand et Inquiry Quintet »    Une caméra voyage au cœur des reliures du Moyen-Âge    Le bon accueil des citoyens ''est un devoir et un engagement''    Un crime imprescriptible    L'Algérie exige que la France assume sa responsabilité !        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Situation de l'environnement à Tizi Ouzou
Des états généraux pour tirer la sonnette d'alarme
Publié dans Liberté le 29 - 10 - 2013

Des états généraux qui ont regroupé les autorités locales, représentées par le premier magistrat de la wilaya et les directeurs de l'exécutif, les élus de l'APW et des APC, de nombreuses associations activant dans le domaine de l'environnement ainsi que des représentants de comités de village ayant obtenu récemment le prix de la propreté Rabah-Aïssat, ont été organisés, hier à Tizi Ouzou, pour débattre, et surtout tirer la sonnette d'alarme sur la situation critique de l'environnement dans la wilaya. Les communications à cette importante rencontre ont dressé, chacun à sa manière, dans des discours tantôt empreints de stigmatisation et tantôt de fuite de responsabilité, un constat des plus alarmants de la situation environnementale sur le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou. "La situation environnementale est grave. Les sites qui séduisaient autrefois tous les visiteurs sont aujourd'hui agressés et défigurés, et toutes les actions engagées jusque-là pour au moins limiter les dégâts se sont avérées inefficaces. Le décor est plus que jamais horrible et hideux ; les limites du tolérable sont dépassées", dira d'emblée le premier magistrat de la wilaya, Abdelkader Bouazghi, regrettant l'époque où la police, la gendarmerie, la police de l'environnement, de l'urbanisme et de l'hydraulique étaient intraitables sur les sanctions. Aux yeux du P/APW, Hocine Haroune, "tout le monde est coupable, mais la grosse part de responsabilité dans cette situation incombe à l'état". "Aujourd'hui, dès que vous sortez votre portable au volant d'un véhicule, même si vous êtes seul sur une autoroute, vous êtes interpellé par un policier ou un gendarme qui sort de nulle part. Pour un défaut de ceinture, on ne vous rate jamais, mais si vous déchargez une cargaison de déchets en pleine chaussée, nul n'est concerné. Pas de gendarme, pas de policier !", a déploré le président de l'APW, ajoutant que malheureusement "aucun geste efficace pour nettoyer définitivement nos routes nationales, chemins de wilaya ou communaux ainsi que les quartiers de nos villes qui regorgent de souillures, n'a été osé, excepté les villages dont le mérite de leur propreté revient plus au comités et aux associations qu'à une idée lumineuse des pouvoirs publics". Lors de son intervention, le directeur de l'environnement dans la wilaya a touché du doigt une des sources de cette situation : la wilaya de Tizi Ouzou produit
400 000 tonnes de déchets/an alors qu'elle ne dispose que d'environ 300 véhicules de ramassage d'ordures dont un grand nombre est en panne. Ajouté à cela, le manque de personnel dans le domaine et la non-réalisation de tous les CET et décharges contrôlées prévus dans la région. Seuls trois sont aujourd'hui opérationnels alors que les décharges sauvages recensées sont au nombre de 1 400 réparties sur un peu plus de 1 400 villages auxquelles s'ajoutent 25 dans des espaces forestiers, a-t-il révélé, tout en soulignant que 25 à 30% des déchets sont valorisables, mais que rien n'est fait dans ce sens. Le président de l'APW a révélé aussi que 20 milliards de centimes ont été alloués à la Direction des travaux publics pour l'entretien des routes mais que ces routes sont toujours jonchées d'ordures.
à l'exception du directeur de la jeunesse et des sports qui a présenté un programme d'action précis et concret de contribution à la propreté de la ville, tous les autres qui se sont succédé au micro se sont contentés de rappeler théoriquement leur rôle dans le domaine environnemental et de stigmatiser le citoyen, plus particulièrement celui qui jette les bouteilles et les canettes de bière. Sur ce point justement, les participants qui ont trouvé un propice bouc émissaire en les consommateurs d'alcool ont fini par retenir parmi leur série d'interminables recommandations celle, la moins coûteuse, mais la plus ridicule, d'interdire la vente de boissons alcoolisées à emporter. Et ce, au lieu de placer, tout simplement, des dévidoirs aux abords des routes au lieu d'instaurer un système de recyclage ou d'obliger les vendeurs au retour au système de la consigne. Lors de cette rencontre, autorité et élus ont oublié juste de rappeler que lorsqu'il s'agit de voter des budgets l'on octroie toujours les plus faibles à l'environnement alors que lorsqu'il s'agit de débattre, l'on accorde le plus d'espace, de discours et de médiatisation à l'environnement.
S L
Nom
Adresse email


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.