Le leader du Front du changement, Abdelmadjid Menasra, est convaincu que la présidentiellea de 2014 marquera le début d'un vrai changement démocratique en Algérie. Hier, lors d'une conférence de presse à Constantine, M. Menasra a indiqué que les candidatures à l'élection sont jusque-là "acceptables", qu'il espère qu'il n'y aura pas de mauvaise surprise et que cette présidentielle se déroulera dans son temps, comme prévu. M. Menasra, qui animé un meeting populaire auparavant, a déclaré que les Algériens sont en majorité fatigués et mécontents contre le régime, mais qu'en même temps, le peuple souhaite un changement pacifique par les urnes, pourvu que le pouvoir ne s'ingère pas comme il l'a toujours fait à l'issue des élections. Le président du FC pense, comme la majorité des partis de l'opposition, que la dernière sortie de Tayeb Belaïz est une provocation et une mainmise du ministère de l'Intérieur pour contrôler à tout prix l'élection : "L'administration ne veut surtout pas laisser de la place à une commission indépendante. Les dernières déclarations de Tayeb Belaïz prouvent, encore une fois, que le régime a peur. Pourtant, la Tunisie, qui est sortie d'une grave crise, a choisi de faire confiance à une commission indépendante lors des dernières élections." Abdelmadjid Menasra, qui ne cesse depuis un certains temps d'appeler à un consensus démocratique national, a précisé qu'il espérait que ce projet soit mis en œuvre début 2014 : "Essayer d'arriver à un unique candidat de consensus, qui constituera un gouvernement et un programme de consensus et qui révisera la Constitution avec consensus." À ce titre, M. Menasra pense qu'il sera difficile, voire impossible, pour le courant islamiste de s'unifier et d'élire un même candidat, comme il juge aussi que le président Abdelaziz Bouteflika ne pourra pas briguer un 4e mandat, tout en précisant qu'il ne s'opposera pas à cela si le peuple décidait de voter pour lui. D B Nom Adresse email