Du 3 au 8 novembre s'est tenue la 1re édition qui a vu la projection de 35 films dans les catégories longs et courts métrages et documentaires d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et de Mauritanie. Lors de la remise des prix dans la soirée de vendredi, le Maroc a remporté la majorité des prix. Le premier Festival culturel du cinéma maghrébin d'Alger a touché à sa fin, vendredi dernier, à la salle El-Mouggar. En présence des réalisateurs, producteurs et comédiens, le verdict a été rendu dans une ambiance bon enfant. Au total, 35 films d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Mauritanie ont été projetés du 3 au 7 novembre. Durant ces 5 jours de projections, les réalisateurs se sont disputé le grand prix, l'Amayas d'or. Les membres du jury ont dû départager les 11 longs métrages (Algérie, Tunisie et Maroc), les 15 films courts (Mauritanie, Algérie, Maroc et Tunisie) et les 9 documentaires (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie). Prévue à 19h, la soirée de clôture a débuté à 20h, avec une représentation de Joe Batoury. Le chanteur et ses musiciens ont fait le show pendant une quinzaine de minutes, avant de céder les planches du Mouggar au jury et participants à ce festival. Pour la catégorie documentaire, le jury présidé par Fadéla Mehal a décidé d'accorder d'autres distinctions supplémentaires aux candidats, au lieu de l'Amayas d'or seulement. Pour cette discipline qui représente "l'essence du cinéma du réel", le grand prix Amayas d'or a été attribué au Marocain Mohamed El-Aboudi pour Femmes hors la loi . Toujours dans la même catégorie, le prix du jury a été décerné à l'Algérien Abdenour Zahzah, El-oued, l'oued, et le prix pour la recherche documentaire a été accordé au Tunisien Sami Tlili, Maudit soit le phosphate. Pour les courts métrages, le jury présidé par Rabah Laradji a estimé que "ce festival est une bonne passerelle entre les pays du Maghreb. Les jeunes réalisateurs ont présenté de bons films dans le contenu et la technique. Ces films étaient excellents". L'Amayas d'or est revenu au Marocain Yassine Marco Marroccu pour Entropya. Deux mentions spéciales ont été octroyées : à l'Algérien Menad M'barek (Iminig) et au Marocain Omar Mouldouira (Margelle). Quant au prix spécial du jury, il a été donné au Tunisien Anis Lassoued (Les souliers de l'Aïd). Concernant les longs métrages, plusieurs récompenses ont été attribuées : prix de la meilleure interprétation masculine pour Khaled Benaïssa dans Le repenti de Merzak Allouache (Algérie). La meilleure interprétation féminine pour Dalila Tlemci dans Androman de sang et de charbon de Az Larab Alaoui (Maroc). Le prix du meilleur scénario a été octroyé au Marocain Noureddine Lakhmari pour Zéro, et le prix spécial du jury a été cédé au Tunisien Mahmoud Ben Mahmoud (Le professeur). Le grand prix de l'Amayas d'or dans la catégorie long métrage a été décerné à Nabil Ayouch pour son œuvre Les chevaux de Dieu (Maroc). H M Nom Adresse email