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Avec "je suis votre ami et je le serai toujours" d'Hollande à Netanyahu
Les Palestiniens doivent faire le deuil de la politique arabe gaullienne de la France
Publié dans Liberté le 19 - 11 - 2013

Le doute n'est plus permis, la France est résolument pro-israélienne, ont constaté les derniers observateurs palestiniens et arabes à avoir cru à un retour de la politique arabe gaullienne avec des socialistes à l'Elysée et au Parlement.
Le voyage de François Hollande en Israël a dissipé leurs dernières illusions, même s'il s'est rendu à Ramallah auprès du président palestinien Mahmoud Abbas. Ce ne fut par ailleurs qu'une simple virée symbolique et encore pour inciter l'Autorité palestinienne à rejoindre la table des négociations bilatérales avec les Israéliens et à ne pas insulter l'avenir malgré les faits têtus de la colonisation tous azimuts ! Le séjour en Israël du président français issu du Parti socialiste aura duré trois jours. C'est du jamais-vu depuis son élection. Même en Chine ou en Inde, marchés incommensurables, ses voyages avaient été plus rapide. Ensuite, il s'est complu dans ce séjour alors que le feu est attisé dans sa propre maison France. Un "long séjour" après la révolte spectaculaire des Bretons qui ont sorti des placards leurs historiques bonnets rouges. Le successeur de Nicolas Sarkozy a atteint un sommet d'impopularité. La publication d'un sondage le classant comme le président français le plus impopulaire depuis 1958 est tombé avec ses chaleureuses accolades avec Shimon Peres, Benyamin Netanyahu et l'Israélo-Russe le plus anti-Arabes, Avigdor Lieberman, leur ministre des Affaires étrangères : une insulte aux pays arabes, une provocation à la communauté internationale. Une visite importante à ses yeux puisque sa délégation comprenait six ministres, seize députés, une quarantaine d'hommes d'affaires et un parterre de responsables de la communauté juive de France. Les Israéliens ne s'y ont pas trompés, lui déroulant le tapis rouge, l'accueillant avec une chaleur particulière. "Cher ami, merci de nous rendre visite en cette période si sensible (...) votre position courageuse nous va droit au cœur", a proclamé Peres le président de l'Etat juif. "Vous êtes un véritable ami d'Israël", a renchéri le Premier ministre Netanyahou. "Je suis venu vous apporter un message de soutien indéfectible", a répondu le président français, assurant ses hôtes qu'il considère le nucléaire iranien comme "un danger", "une menace sur Israël" et que qu'il n'aura pas la certitude que l'Iran renonce à la technologie nucléaire, il ne cédera pas et la France n'acceptera pas la levée des sanctions frappant le peuple iranien. François Hollande s'est même permis de critiquer ses pairs occidentaux prêts à transiger avec l'Iran. Du baume dans le cœur de Tel-Aviv en froid avec son soutien, sa raison stratégique dans le Moyen et Proche-Orient, les Etats-Unis. Le président français a d'ailleurs été d'autant mieux accueilli par Israël que les relations entre Jérusalem et Washington sont en gris. Le tapis rouge d'Israël, selon la presse de ce pays, est conséquent de l'"effet Kerry". John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, est de plus en plus critiqué à Jérusalem, en raison d'un double contentieux : ses remarques acerbes s'agissant de l'attitude israélienne dans les négociations de paix avec les Palestiniens, et surtout l'expression publique de divergences à propos du programme nucléaire militaire de l'Iran. Obama cherche une issue avec Téhéran disposé au dialogue et à la négociation alors que Netanyahu tient plus que jamais à maintenir ouverte la crise du nucléaire iranien, son principal fonds de commerce pour la poursuite de sa politique suicidaire avec un voisinage avec lequel Israël n'a cultivé que de l'hostilité et des haines.
D. B
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