Les dirigeants arabo-africains ont clos hier leur 3e sommet à Koweït par un appel à davantage de coopération politique, économique et en matière de lutte antiterroriste. Dans leur document final, ils ont plaidé pour l'accélération d'une intégration économique entre les pays arabes, dont les riches monarchies pétrolières du Golfe, et le continent africain en quête d'investissements. Les participants ont préconisé la création d'un mécanisme financier arabo-africain pour apporter les moyens nécessaires à la réalisation de projets envisagés pour la période 2011-2016 lors de leur précédent sommet en 2010 en Libye. Le sommet n'a cependant pas fait référence au projet d'un marché commun arabo-africain, proposé par des hommes d'affaires dans les deux régions. Le document, baptisé "Déclaration de Koweït", a vivement dénoncé le terrorisme, engageant ses signataires à "renforcer la coopération et la coordination (...) pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes" et à criminaliser le paiement de rançons à des terroristes. à l'ouverture du sommet, l'émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, avait promis d'octroyer d'ici 2018 un milliard de dollars de prêts à des taux d'intérêt bas à des pays africains. Trente-quatre chefs d'état, sept vice-présidents et trois Premiers ministres ont assisté au sommet, qui a rassemblé pendant deux jours des délégations de 71 pays et organisations. R. I./Ageénces Nom Adresse email