Depuis que le coach national, Vahid Halilhodzic, a évoqué la possibilité de l'arrivée de nouveaux joueurs au sein de la sélection algérienne en perspective du Mondial brésilien, les langues se délient. Après le stratège de Lyon, Benzia, le sociétaire de Montpellier, Stambouli, c'est au tour de la nouvelle étoile montante de Tottenham, Nabil Bentaleb, d'aiguiser l'appétit de la Fédération algérienne de football. Le gars n'a que 19 ans, il est international espoir français et suscite déjà des convoitises de l'autre côté de la Manche. La Fédération anglaise souhaiterait même, selon le très serieux Daily Mail, le naturaliser très rapidement afin de couper court aux velléités algériennes et françaises. De son côté, l'intéressé adopte pour le moment une attitude de wait and see mais, en coulisses, il affirme avoir le cœur qui bat très fort pour son pays d'origine, l'Algérie, qu'il visite très souvent ces dernières années. Sa famille se dit même fière de compter dans ses rangs un Vert... potentiel. Du coup, Halilhodzic a des arguments à faire valoir. La FAF n'a-t-elle pas déjà gagné des paris similaires avec les Feghouli, Belfodil, Taïder et autres Ghoulam après avoir titillé la fibre nationaliste ? La Fédération algérienne a même une longueur d'avance sur ses concurrents puisqu'elle est la seule à pouvoir garantir une place au prochain Mondial à Nabil Bentaleb, comme ce fut le cas avec Boudebouz en 2010. C'est une donne qui peut faire pencher la balance du côté algérien. Reste maintenant à savoir si Bentaleb peut valoir à l'EN une certaine plus-value eu égard à la composante actuelle de son effectif. Assurément, oui, car avec sa technique raffinée, son pied gauche adroit, sa vivacité, sa vision jeu et surtout sa débauche d'énergie sur le terrain, Bentaleb constitue une solution tactique au milieu du terrain. C'est aussi un gage pour l'avenir. La tunique verdâtre lui irait si bien, à vrai dire ! Nom Adresse email