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Première rencontre entre les représentants d'Assad et ses opposants
Montreux, un préliminaire peu encourageant avant Genève II
Publié dans Liberté le 23 - 01 - 2014

Dans leurs discours préliminaires, les deux protagonistes, Damas et l'opposition, semblent encore irréconciliables, en dépit des exhortations du SG de l'Onu, Ban Ki-moon et des pressions de Washington et Moscou, sans lesquels Genève II n'aurait pas eu lieu.
Après presque trois ans d'un mouvement de contestation qui a tourné à la guerre civile, des représentants du régime syrien et de l'opposition en exil se sont rencontrés mercredi à Montreux (Suisse), sous l'égide des grandes puissances, pour la première étape d'un processus de négociations visant à mettre fin au conflit syrien. Le marchandage sera ardu et long à interpréter ce premier tour de table devant une quarantaine de pays et d'organisations. Dans leurs discours préliminaires, les deux protagonistes, Damas et l'opposition, semblent encore irréconciliables, en dépit des exhortations du SG de l'Onu, Ban Ki-moon et des pressions de Washington et Moscou, sans lesquels Genève II n'aurait pas eu lieu. L'opposition demande le départ pur et simple de Bachar Al-Assad, au pouvoir depuis 2000 et Damas, pour sa part, ne veut promouvoir que la lutte contre le terrorisme djihadiste, mettant en garde pour ce qui est de la transition politique : le sort du président Assad est une "ligne rouge", a réitéré le chef de la délégation de Damas, le ministre syrien des AE, qui a procédé à un procès en règle contre notamment l'Arabie Saoudite et le Qatar qui ont "exporté" Al-Qaïda dans son pays pour le ramener au Moyen Âge. Le ministre syrien s'en est également pris au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, l'accusant de soutenir activement la rébellion syrienne. "La maison du voisin ne peut brûler sans que votre maison ne soit brûlée", a encore dit le ministre, dans une mise en garde à tous les pays voisins de la Syrie. Evoquant enfin l'opposition, Walid Mouallem a souligné sa division et l'a accusée de "connivence avec Israël". Ses représentants ont trahi la Syrie en dehors de la Syrie, "ils se sont vendus au plus offrant" et "un traître ne peut pas parler au nom du peuple syrien", a-t-il martelé, indiquant que celui qui veut s'exprimer au nom du peuple syrien doit lutter contre le terrorisme, vivre et souffrir en Syrie. "Avez-vous vraiment apporté la liberté dans les régions libérées", a encore lancé le représentant de Damas, accusant l'opposition de tous les maux : "Vous n'avez fait qu'apporter la honte à la Syrie", les pointant du doigt dans la salle. S'en était trop pour Ban Ki-moon qui a rappelé à l'ordre Walid Mouallem, au prétexte qu'il a largement dépassé le temps de parole imparti à chaque intervenant. Avec ce climat électrique, autant dire que personne à Montreux ne se fait d'illusions : le dialogue inter-syrien sera long et ardu. L'Iran, qui avait dans un premier temps été convié par l'Onu avant de se voir retirer l'invitation sous les menaces des Etats-Unis, estime que la conférence a peu de chance de résoudre le conflit. Le président Hassan Rohani, avant son départ hier matin de Téhéran pour le Forum économique de Davos (Suisse), a fait part de son pessimisme. Il sait de quoi il parle en tant que soutien de Damas et pas seulement. La précipitation de Ban Ki-moon à inviter l'Iran est en soi la reconnaissance à ce grand pays chiite de sa position géostratégique et de son rôle dans la région et même au-delà. D'ailleurs, il est fort probable que Téhéran rejoigne à un moment Montreux. Pour le moment, l'opposition qui a traîné des pieds pour s'asseoir à la table des négociations, se cache derrière les Américains qui ne veulent plus d'Assad. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a martelé que le président syrien Bachar Al-Assad ne pourrait pas faire partie du gouvernement de transition en Syrie. "Il est impossible, inimaginable que cet homme, qui a mené une telle violence contre son propre peuple, puisse conserver la légitimité pour gouverner", a-t-il expliqué. Reste que dans les coulisses, le discours doit certainement être plus édulcoré. Un peu avant John Kerry, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, soutien de Damas, avait, pour sa part, choisi de ne pas jeter de l'huile sur le feu, estimant que les négociations entre le régime syrien et l'opposition en exil ne seront "ni simples ni rapides", mais qu'une "responsabilité historique" reposait sur leurs épaules. "Notre objectif commun est de réussir à mettre fin au conflit tragique en Syrie", a-t-il aussi dit à l'intention de Washington, Londres, Paris, Riyad et Dubaï. Le médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, en charge du dossier, n'avait-il pas averti que dans un premier temps, la communauté internationale devrait chercher à obtenir des résultats tangibles : livraisons d'aide humanitaire, obtention de cessez-le-feu, à commencer par Alep, ville-martyre, et des échanges de prisonniers. Des propositions reprises, par ailleurs, par les autorités de Damas.
D. B
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