Impliqués dans le trafic de psychotropes à BOUMERDèS : Six ans de prison requis contre un médecin et un pharmacien Le procureur de la République près le tribunal de Boudouaou a requis une peine de 6 ans de prison ferme à l'encontre d'un médecin et d'un pharmacien et 4 ans de prison pour d'autres complices dans l'affaire de trafic de psychotropes. Selon l'arrêt de renvoi, cette affaire remonte à la mi-janvier, lorsque les services de police de la brigade mobile de Beni Amrane ont arrêté les mis en cause pour vente illicite de psychotropes. Le médecin a avoué avoir acheté des comprimés psychotropes chez un pharmacien installé dans une wilaya du Centre. à son tour, le pharmacien et un autre complice ont été arrêtés. Nasser Zerrouki Kadiria : Les employés de l'antenne du Trésor public en grève Pour dénoncer leurs conditions de travail dans lesquelles ils exercent, les employés de l'antenne du Trésor public de la commune de Kadiria (30 km du chef-lieu de la wilaya de Bouira) ont entamé une grève à la fin de la semaine écoulée. L'affectation à d'autres locaux digne de ce nom afin d'évoluer dans un environnement sain permettant d'offrir des prestations de services irréprochables aux contribuables est l'une de leurs revendications. Déplorant le fait de travailler dans des conditions indécentes et inhumaines, les employés de cette antenne s'indignent : "Nous sommes astreints à la tâche dans des locaux non chauffés et insalubres. Pourtant nous avons frappé à toutes les portes pour faire entendre nos doléances, en vain." Les murs de cette institution ont piètre allure, idem pour l'étanchéité apparemment inexistante et les bureaux qualifiés de cagibis sont dépourvus de bouche d'aération. Pour couronner le tout, l'exiguïté ne facilite pas la tâche aux employés qui se meuvent dans des espaces réduits et ici intranet ou internet ne sont pas à l'ordre du jour, nous dit-on. En l'absence de toilettes répondant aux normes d'hygiène minimum, les employés ont recours aux sanitaires des cafés avoisinants pour se soulager durant les heures de travail. à l'heure où il est question de l'amélioration des prestations du service public, l'antenne du Trésor public de Kadiria n'est pas encore au diapason, et la grève risque d'être reconduite par les travailleurs qui en ont assez de cette situation qui n'est pas sans danger sur leur santé. Hafidh Bessaoudi Bordj Menaiel : Les citoyens bloquent la route et enlèvent de force les barricades installées au centre-ville Des dizaines de manifestants ont ouvert de force les barricades installées au centre-ville de Bordj Menaiel, notamment l'accès qui mène vers le quartier Bousbaa et aux urgences de l'hôpital. Les protestataires se sont rassemblés tôt le matin au centre-ville avant de bloquer la route pour exiger la levée des barricades qui "leur empoisonnent la vie". C'est la deuxième fois, en l'espace de deux mois, que les citoyens de la ville de Bordj Menaiel sortent dans la rue pour exprimer leur colère contre ces barrières. "La situation sécuritaire s'est nettement améliorée, il n'y a pratiquement plus de terrorisme, pourquoi laisser ces routes bloquées à l'intérieure de la ville ?", s'interroge un manifestant. Un autre trouve injustifié le maintien de la fermeture de ces accès dont certains ont été ouverts il y a plus de deux semaines. Ainsi les autorités avaient déjà levé quatre barricades, notamment celles situées devant le centre de détention, celle de la place Tahrir et celle se trouvant devant le commissariat qui a été réservée aux piétons. Mais les citoyens exigent l'ouverture de la route qui mène vers le quartier populaire de Bousbaa, le palais de justice et le service des urgences. Ces décisions sont intervenues suite à la lettre envoyée par 15 associations de la commune au wali de Boumerdès lui demandant "l'ouverture des accès de la ville bloqués depuis des années". Le wali avait répondu lors de la session de l'APW que le moment viendra pour lever ces barricades, "mais pas pour le moment, car nous devons nous assurer que la sécurité des citoyens et des biens est assurée, ce n'est pas le cas", en rappelant le double attentat de Bordj Menaiel de juillet 2011 qui a fait 2 morts et 15 blessés. "Nous n'avons pas de garantie pour l'instant", avait-il expliqué. La manifestation des citoyens de Bordj Menaiel intervient une semaine après la décision prise par le wali d'Alger de lever plusieurs barricades installées au niveau de la capitale. Si les autorités se sentent quelque part confortées dans les résultats obtenus dans le cadre de la lutte antiterroriste, puisque ce sont les citoyens eux-mêmes qui le reconnaissent, il n'en demeure pas moins qu'elles sont confrontées à un réel problème. Comment satisfaire les exigences des citoyens et assurer en même temps leur sécurité, au moment où une dizaine de terroristes de la région Est sont encore en cavale ? Les citoyens eux jugent disproportionné le nombre de barricades, au regard de l'accalmie enregistrée ces deux dernières années. Aux dernières nouvelles, on a apprend qu'une réunion se tient au siège de l'APC regroupant le chef de daïra, le maire de Bordj Menaiel et une vingtaine d'associations de quartier. M. T. Nom Adresse email