Les contestataires reprochent aux responsables de vouloir déstabiliser leurs départements (architecture, économie, électrotechnique), où les enseignements se déroulent de manière régulière, et se disent "opposés à ces pratiques contraires aux textes en vigueur". Dans cette correspondance, le Cnes invite le ministre de tutelle à prendre les dispositions nécessaires afin de mettre un terme aux "dépassements dangereux et illégaux", selon les plaignants. Ces derniers jugent certaines décisions, prises par le rectorat, nuisibles à la qualité de formation universitaire et à la réputation de l'université algérienne. Les contestataires reprochent aux responsables de vouloir déstabiliser leurs départements (architecture, économie, électrotechnique) où les enseignements se déroulent de manière régulière, et se disent "opposés à ces pratiques contraires aux textes en vigueur". Des professeurs déclarent être surpris par différents affichages (non référencés et non signés) au niveau du département d'architecture concernant la constitution d'une commission, au mois de novembre 2013, auprès de la direction de l'institut pour étudier les recours des délibérations de l'année 2010/ 2011 afin de réviser les moyennes de trois étudiants. Le staff administratif du département, se réfèrant à l'arrêté n°711 (article 53) du 30 novembre 2011 limitant le délai des recours à trois jours, refusent de se soumettre à la volonté de son chef et dépose une démission collective. Un nouveau staff est alors constitué, et le réexamen des délibérations a lieu. La même réaction quant au réexamen de délibérations a été observée dans le département d'économie. Les enseignants du département d'électronique, de leur côté, ont également été priés par le doyen de la faculté de technologie, par le biais d'une invitation rédigée le 12 décembre dernier, de se présenter, le 18 décembre de l'année écoulée, dans le but de constituer une commission pédagogique magistère (CPM). Le réexamen des délibérations de décembre 2013 était à l'ordre du jour de la réunion. Le délai dépassé, les professeurs s'opposent au recours. Ainsi un semestre supplémentaire est rajouté et un autre staff d'enseignants est chargé de dispenser les cours aux étudiants du magistère. Selon un document émanant du Cnes, les anciens professeurs du département ont, à plusieurs reprises, demandé à rencontrer leur responsable mais en vain. Ils se disent consternés par ces pratiques favorisant certains étudiants au détriment d'autres plus assidus mais sans privilège. Par ailleurs, le Cnes lance un appel à l'ensemble des enseignants de défendre énergiquement leurs positions, leurs acquis scientifiques, leur réputation et celle de l'université. L. M Nom Adresse email