"La guerre publique entre personnes du système, dont ‘les services' constituent le point d'achoppement, crée une seconde illusion. L'opinion peut croire qu'enfin, on se penche sur les questions essentielles concernant le DRS : la nature de sa mission, son objet et son rôle. En réalité, tout tourne autour d'un autre critère : à qui doit obéir cet organisme ?" s'est interrogé un communiqué de l'IRD qui rassemble Ahmed Badaoui, Tarik Mira, Ramdane Moula, Hamid Ouazar et Si Mohamed Baghdadi. Et d'ajouter : "Plus trivialement, à qui doit-il prêter allégeance parce que constitutionnellement, les choses sont claires. Ce service de sécurité dépend du ministère de la Défense et du chef des armées, à savoir le président de la République. La multiplication des centres de décision depuis l'arrêt du processus électoral a mis à mal ce fondement que la lutte de succession accentue. Le mystère sur l'état de santé de l'actuel locataire d'El-Mouradia se manifeste par un suspense insoutenable sur sa candidature éventuelle. L'absence de consensus sur deux points — la réforme constitutionnelle annoncée à cor et à cri durant deux ans et depuis sans cesse différée et quel candidat à adouber pour la succession — crée publiquement des tensions et, concomitamment, amplifie les contradictions internes", souligne l'IRD. Nom Adresse email