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Alors que la grève entame sa 4e semaine
Baba Ahmed évoque le report des examens
Publié dans Liberté le 16 - 02 - 2014

Refusant de recourir à la formule magique du seuil des programmes, Baba Ahmed préconise le report des examens scolaires.
Mauvaise nouvelle pour les élèves, leurs parents et les non-grévistes du secteur de l'éducation nationale. Le spectre du report des examens scolaires de fin d'année plane désormais sur le secteur. C'est le ministre de l'Education nationale lui-même qui a fait cette annonce hier lors d'un point de presse tenu en marge des travaux du Séminaire national sur la réforme du service public. "Si la grève perdure pour la quatrième semaine consécutive, nous serons contraints de reporter tous les examens scolaires officiels, à savoir l'examen de l'ex-6e, le BEM et le bac", a révélé hier Baba Ahmed. Et de poursuivre : "À l'instant où je vous parle, je n'ai eu aucun document officiel m'informant de la reconduction du débrayage. J'ai entendu une information dans ce sens à la radio. Je ne peux donc pas me prononcer sur la 4e semaine de la grève. Mais si cette grève perdure, le report des examens sera notre seule alternative en attendant que les enseignants retrouvent la sagesse." Cette décision qui fera à coup sûr de nombreux mécontents est justifiée par le long retard accumulé en raison de la protestation des trois syndicats. "Après trois semaines de débrayage, même si le taux de suivi n'est pas très important, il est impossible de rattraper les cours perdus", a estimé Baba Ahmed. Etant farouchement opposé à la formule — en vogue ces dernières années — de la limitation du seuil des programmes, le ministre préfère donc opter pour le report des épreuves de 2014 plutôt que de recourir une fois encore à cette formule magique inventée par Benbouzid, en raison, justement, des grèves cycliques des enseignants. "Je suis contre le seuil des programmes. Il faut que l'élève ait une formation complète et non à moitié pour passer les examens." Le ministre avait pris la décision de supprimer la limitation du seuil des programmes à partir de l'année en cours. Les premières voix qui se sont déjà élevées pour le réclamer ont été vite étouffées par la possibilité de rattraper les cours perdus pendant les vacances de printemps, le samedi et le mardi après-midi. Il y a quelques jours seulement, le ministre, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III, n'avait pas totalement fermé la porte du fameux seuil. "Nous le ferons en cas de nécessité", avait dit Baba Ahmed, qui s'attendait certainement à une reprise du service après l'intervention de Sellal et la relance du dialogue. La reconduction du débrayage pour la quatrième semaine a complètement chamboulé le secteur. Il faut souligner, au passage, que face à l'insistance des journalistes pour aborder principalement le dossier de la grève et non celui de la réforme du service public, lors du point de presse, le ministre a tenu à leur poser une question : "Qu'est-ce qui est plus important, l'amélioration du service public et la situation du secteur ou la grève des syndicat ?" Sans commentaire ! Le ministre poursuivra : "En tant que premier responsable, j'ai des objectifs et je dois gérer un secteur qui compte plus de huit millions d'élèves, et non des grèves cycliques." Et de s'enorgueillir : "Quelles que soient les conditions, je ne perds pas le cap essentiel, et ma mission première, c'est gérer le secteur." En témoignent d'ailleurs, selon le ministre, les activités du ministère, à l'image de celle d'aujourd'hui (hier, ndlr) et celle de samedi dernier consacrée à la violence scolaire.
Le réquisitoire de Baba Ahmed contre les syndicats
Baba Ahmed se contredira pourtant, dans la foulée de son réquisitoire, contre ses partenaires sociaux en soutenant que "les syndicats ne nous laissent pas travailler. Leur objectif est de nous empêcher de nous consacrer aux dossiers essentiels. Et ils viennent après nous reprocher le fait de n'avoir pas fait des choses pour améliorer la situation du secteur".
Baba Ahmed ira jusqu'à dire que les syndicats soulèvent des revendications "illogiques et illégales". "Il y a certes des revendications légitimes, mais il y a aussi des revendications qui nous paraissent illogiques et sont même illégales. La Fonction publique a des règles qu'elle doit respecter et nous ne pouvons lui demander de satisfaire des revendications en violation de la réglementation. J'ai dit aux syndicats : donnez-moi des arguments pour faire des demandes illogiques et illégales à la FP." Pour mieux illustrer ces dires, Baba Ahmed dira que "les syndicats réclament le passage de la 10 à la 14 pour certains enseignants. Est-il logique de demander une promotion sans condition aucune ? Sans formation ?" Pour le ministre, un infirmier ne peut devenir médecin après dix ou quinze ans d'ancienneté.
"S'il faut aller vers la radiation, nous le ferons !"
À la question de savoir ce que compte faire la tutelle face à l'entêtement des trois syndicats, le ministre dira que "les procédures légales suivront leur cours".
Outre la ponction sur salaires et les mises en demeure, la tutelle compte bien mettre à exécution la menace de la radiation. "Si je pouvais faire remplacer chaque enseignant gréviste, je le ferais", dira Baba Ahmed, qui reviendra sur le taux de suivi de la grève qui, selon lui, ne dépasse pas les 20% sur tout le territoire national.
M B
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