Ce jumelage, qui s'inscrit dans la perspective d'approfondir les relations entre les deux partenaires, contribuera à coup sûr au développement de l'enseignement supérieur, en mettant en œuvre certaines activités vitales. Le centre universitaire de la wilaya de Tamanrasset, dans le cadre du développement de la formation et des recherches scientifiques et techniques, a conclu, jeudi dernier, un accord de coopération internationale avec l'université française Evry-Val d'Essonne. aCe jumelage, qui s'inscrit dans la perspective d'approfondir les relations entre les deux partenaires, contribuera à coup sûr au développement de l'enseignement supérieur, en mettant en œuvre certaines activités vitales. La collaboration, aux termes de la convention signée pour une période de 5 ans, vise essentiellement la mobilité des enseignants-chercheurs dans le cadre de projets d'intérêt commun ou ceux innovant de coopération dans les domaines de la recherche scientifique et pédagogique. En plus des co-tutelles de thèses, il est convenu des échanges d'étudiants. "C'est la première convention internationale pour notre centre et on fait tout pour que ce projet aboutisse. Certes, notre établissement n'a que 8 ans d'âge, mais notre ambition est grande", a souligné le directeur du CU de Tamanrasset, Dadamoussa Belkheir. L'objectif pour lui est d'arriver à avoir des collaborations et des échéances scientifiques avec des universités nationales ou étrangères, dans le but d'échanger les connaissances et les expériences à même d'avoir des orientations et de meilleures idées que l'on peut appliquer sur le terrain. Pour le président de l'université d'Evry-Val d'Essonne, Philippe Houdy, l'accord permettra "de formaliser les relations universitaires avec pour finalité de parvenir à une véritable recherche en synergie entre la France et l'Algérie, de satisfaire la demande vers le professionnalisme et d'assurer l'accompagnement autour de la gouvernance-administration au sens plus large". Les actions de la présente coopération, précise-t-il, ont démarré en mai 2013. "Suite à la rencontre de nos deux présidents de la République en décembre 2012 et la rencontre de nos premiers ministres en décembre 2013, et à l'issue de la visite à Alger de notre ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et son homologue algérien, les 20 et 21 janvier, le message est donc de passer la vitesse supérieur et de ne pas en rester à des collaborations d'amitié. D'où l'idée de la relance des jumelages non seulement entre universités mais entre des villes. A long terme, l'idéal serait de faire un triptyque, territoire-université-entreprise, de telle façon à faire coller les formations aux besoins des entreprises", ajoute M. Houdy. Dans le descriptif qu'il a fait sur cette université de quelque 10 000 étudiants, située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris, l'hôte de l'Ahaggar a mis en relief trois axes prépondérants dans la recherche scientifique et technologique adoptés par Evry. Cependant, ce qui fait la particularité de cette université c'est le fait "d'être toujours appliqué à l'effet d'offrir aux étudiants plus d'opportunités d'embauche et par ricochet avoir une bonne employabilité. La particularité d'Evry est aussi d'être tourné vers les entreprises, parce qu'en France la moyenne nationale des étudiants en alternance avec les entreprises est de l'ordre de 3%. Notre université enregistre un taux de 15%, soit 5 fois la moyenne nationale". Accompagné de son conseiller, de son épouse et du délégué en charge des relations avec le Maghreb, le président d'Evry-Val d'Essonne et nombre d'enseignants-chercheurs du CU de Tamanrasset se sont réunis autour d'une table pour débattre de plusieurs points en mesure d'améliorer l'activité scientifique étant l'atout de recherche pour les deux partenaires. A ce propos, Mme Driss, enseignante au CU de Tamanrasset, a mis en exergue l'importance des manifestations scientifiques dans la promotion de la recherche, notamment les projets concrétisés par le biais de la commission nationale d'évaluation des projets de recherche universitaire et les projets nationaux de recherche (PNR). Pour mener à bien ces desseins, rappelle-t-on, des conventions ont été signées avec 8 universités algériennes en plus de l'accord de coopération conclu avec le Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique). Actuellement, le CU, d'une capacité de 4000 places pédagogiques, figure parmi les 54 membres titulaires l'AUF (Agence universitaire de la francophonie). Pour l'année universitaire 2013-2014, le centre, faut-il le noter, a enregistré 2600 étudiants, encadrés par 134 enseignants. En guise de comparaison, l'établissement comptait, en 2006, 15 enseignants pour 470 étudiants. "Les choses se sont améliorées", estime Dr Driss. En matière d'infrastructures, le centre en question est, entre autres, doté de 13 laboratoires pédagogiques, 5 laboratoires d'informatique et deux laboratoires de recherche pluridisciplinaire permettant un regroupement significatif et efficace de chercheurs et par conséquent un meilleur perfectionnement. R. K Nom Adresse email