L'Ecole Supérieure des Beaux- d'Alger abritera demain, à partir de 10h, un hommage pour marquer le 20e anniversaire de l'assassinat de Hocine et Rabah Asselah. C'est l'histoire qui a marqué à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts tout jamais. Depuis ce 5 mars 1994, jour où l'ESBA est ciblée à son tour par la horde terroriste. Des coups de feu et deux victimes : un père et son fils, un enseignant et son disciple. Deux artistes. Telle est l'image qui endeuilla ce jour là l'école des beaux arts d'Alger qui n'était pas épargnée par les attaques terroristes durant les années 90. Un symbole est né, celui d'une mémoire dont les artistes ont donné part de sacrifice. Le directeur de l'école, Hocine Asslah, et son fils Rabah, étudiant, ont été sauvagement assassinés dans l'enceinte de cette école. 20 ans après, l'Ecole se souvient. Comme chaque année, étudiants et enseignants, anciens collègues et amis proches, comptent marquer cette journée du 5 mars pour commémorer la commémoration de ce double assassinat. Organisé en collectif mobiles, notamment sur la toile, les organisateurs ont invité la communauté des artistes à la réalisation d'un « Mur d'Expression », à partir des plusieurs contributions composées de messages, dessins, photos et témoignage. Cette fresque géante sera installée et dévoilée au public, mercredi, à partir de 14h à l'intérieur de l'Ecole comme l'indique les organisateurs dans leur communiqué. Cette performance qui inaugurera la journée- hommage sera suivie par un programme artistiques, à travers lequel, des artistes et écrivains, toute génération confondue, participeront à l'exemple de la jeune chanteuse Kawthar Meziti et Reda Doumaz, Les poètes Samira Negrouche et Abderrahmane Djelfaoui, et les artistes étudiants de l'ESBA Mehdi Kerri, Nabil Qara, Khaled Ambes et Hkikou Grooz. F.B Nom Adresse email