"Nous revendiquons une augmentation des salaires, le paiement des heures supplémentaires, la prime de transport, la prime de panier, la prime de la femme au foyer, la prime de permanence, de danger, de nuisance et celle du rendement collectif", ont crié haut et fort les représentants des travailleurs de la Société algérienne de fabrication de céramique et de brique. En effet, les travailleurs de l'unité 5 de la briqueterie, appartenant au groupe Sefssar, sise à la zone industrielle de Didouche-Mourad à Constantine, se sont présentés à notre rédaction, pour exprimer leur ras-le-bol et leur désarroi vis-à-vis, selon leurs déclarations, de la situation qu'ils jugent lamentable, et dans laquelle ils travaillent quotidiennement. "Nous faisons un travail très difficile dans des conditions insupportables, nous faisons des heures supplémentaires sans bénéficier de récupération", affirme l'un des travailleurs. Notons que ces derniers ont déposé plusieurs demandes auprès de la direction de la société en question, qui continue, selon eux, à les ignorer. La plateforme de revendications des protestataires s'articule également autour d'autres points, à savoir le non-respect du code du travail, la permanisation dans leurs postes de travail, le transport, la sécurité, la disponibilité des équipements (chaussures, lunettes de protection), une clinique au sein de l'usine vu le risque permanant des accidents, une ambulance, ainsi que des vestiaires et les sanitaires. "Nous n'avons même pas un endroit propre pour nous changer, où prendre une douche après une longue journée de travail, surtout que notre métier est salissant", nous affirme notre interlocuteur. Signalons que la direction refuse, selon les déclarations des travailleurs, tout dialogue. A cet effet, nous avons tenté, à maintes reprises, de joindre le directeur de la briqueterie. En vain. I B Nom Adresse email