Un atelier de partage d'expériences et d'évaluation avec les jeunes porteurs de projets de la région Mena, en collaboration avec la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et le représentant japonais du programme du bureau extérieur des relations du Pnud pour le financement des projets en cours dans quatorze pays, a été organisé, hier à l'hôtel Méridien, dans la perspective de la place qu'auront à occuper les jeunes diplômés impliqués dans les activités de la vie associative. Le directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) a indiqué, lors d'un point de presse improvisé, la mise en œuvre d'un programme entièrement dédié au mouvement associatif, car ne figurant pas dans le canevas des projets Mena. Le Japon finance à hauteur de 500 000 dollars US le programme dit "Força" (opportunité) déjà concrétisé dans les wilayas de Djelfa, Skikda, Tiaret et Adrar. "Même si le montant alloué à l'Algérie semble modique, c'est le transfert de l'expérience qui nous intéresse en premier lieu", a affirmé le DG de l'Anem. Le projet Força contribue à la construction d'une politique nationale pour les jeunes en Algérie, impliquant toutes les parties prenantes dans ce domaine. Le projet vient également, selon la même source, promouvoir l'autonomisation des jeunes en facilitant aux diplômés primo demandeurs d'emploi l'accès à un premier travail rémunéré en levant les obstacles liés à la contrainte de l'expérience professionnelle. La participation des jeunes dans le monde associatif consiste à les impliquer dans des projets de développement aux niveaux local et national. Dans ce registre, une centaine de postes de travail ont pu être réalisés à titre expérimental. Un autre projet s'adresse à l'orientation des jeunes diplômés dans les filières des sciences humaines dont une vingtaine de jeunes ont été recrutés. Mohamed-Tahar Chalal a affiché sa satisfaction quant à la concrétisation de cette nouvelle expérience vers d'autres secteurs d'activités professionnelles. C'est aussi le partenariat qui existe entre l'Algérie et le Japon qui est mis en évidence par notre interlocuteur. L'appui au relèvement économique, avec comme partenaire national l'Anem, vise à apporter un appui technique et financier aux associations locales en vue de renforcer leur contribution à l'amélioration des conditions économiques des populations locales et des communautés les plus vulnérables. Le 2e atelier tenu hier à Oran, après celui du Caire (Egypte), intéresse les pays de la région Mena par le Japon, qui reste le premier bailleur de fonds du Pnud. Quelque 353 millions et 300 millions de dollars US ont été alloués à ces Etats par le gouvernement japonais en 2012 et 2013. En 2014, la stratégie du Pnud, par le truchement du Japon, milite en faveur du financement de 27 projets pour un montant de 65 millions de dollars US. Une seconde opération financière, pilotée par le Japon dans le cadre du Pnud, porte sur la réalisation de 12 projets de 40 millions de dollars US. Considéré comme le premier bailleur de fonds pour le Pnud depuis cinq ans, la Japon met un point d'honneur à s'investir dans le comité de pilotage composé du gouvernement, des partenaires, du ministère des Affaires étrangères, du bailleur de fonds et des coordonnateurs des projets du Pnud. Cristina Amaral, représentante du Pnud, a, pour sa part, dévoilé que cet atelier exprime "le reflet d'un dialogue constant permettant de réaliser le futur du partenariat entre le Pnud et le Japon, à l'effet d'appuyer les efforts des pays de la région sur les questions de l'emploi des jeunes, le changement climatique, la bonne gouvernance et l'émancipation de la femme". Oran, une ville sécurisée, a retenu l'attention de Cristina Amaral, qui est aussi coordinatrice résidente pour la sécurité du système des Nations unies en Algérie, laquelle a gentiment, mais fermement, conseillé aux participants étrangers d'observer les strictes mesures de sécurité pour effectuer des déplacements dans la ville. K. R-I Nom Adresse email