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Il lui demande de ne pas cautionner la fraude du système
Ali Benouari saisit le Parlement européen
Publié dans Liberté le 23 - 03 - 2014

Candidat, sans succès, à la candidature, Ali Benouari, ancien ministre et qui a décidé de rejoindre Ali Benflis, redoute une fraude lors du prochain scrutin et demande d'ores déjà à l'Union européenne d'encourager l'avènement d'un régime démocratique en faisant notamment pression sur Alger à travers le refus d'envoyer des observateurs.
Dans une lettre adressée au président du Parlement européen, dont nous détenons une copie, l'ancien ministre affirme que le système s'apprête à truquer le prochain scrutin. "Ce régime d'un autre âge refuse de reconnaître que l'Algérie a changé, que le monde a changé. Après avoir truqué toutes les élections qu'il a organisées, il s'apprête de nouveau à truquer la plus importante d'entre elles, l'élection présidentielle du 17 avril prochain", écrit-il. Le mode de gestion autoritaire, dissipation des immenses ressources en hydrocarbures par une gestion hasardeuse et clientéliste et les risques liés à l'épuisement à plus ou moins bref délai de la rente pétrolière sont de nature, à ses yeux, à déstabiliser les équilibres internes et externes susceptibles d'avoir des conséquences sur la sécurité du nord et du sud de la Méditerranée. "En l'absence d'un changement radical du mode de gouvernance, les équilibres internes et externes connaîtront, au terme du prochain mandat présidentiel (2019), une détérioration telle que le pays ne pourra même plus nourrir sa population, qui se sera accrue entre-temps de 4 millions d'habitants (...). Cette situation sera d'une conséquence incalculable, non seulement pour la sécurité intérieure du pays, mais aussi pour toute la région sud et nord méditerranéenne car l'Algérie, de par sa position géographique et ses liens multiformes avec l'Europe, est un Etat-clé. Sa prospérité autant que sa faillite rejailliront sur tous ses voisins", soutient Benouari. Face à ces risques, l'ex-ministre, expert en finances, établi en Suisse depuis le début des années 1990 avant de revenir au pays à la faveur de la prochaine échéance électorale, appelle l'UE à faire pression sur Alger et prendre des mesures de nature à ne pas cautionner le processus en cours. Comment ? "D'abord, en exhortant le régime algérien à ne pas attenter à la liberté d'expression et à ne pas réprimer les manifestations de l'opposition algérienne, pour une fois unie dans toutes ses composantes : des islamistes modérés aux laïques", ensuite, "à l'engager à ne pas fausser les résultats de l'élection, quelle qu'en soit l'issue". "La prochaine élection est déjà hypothéquée par un impressionnant dispositif de fraude, reposant en particulier sur des institutions de contrôle totalement aux mains de l'administration, un fichier électoral dont la révision fait l'objet de réclamations constantes et l'accaparement du vote des militaires dans les casernes. À quoi risquent de s'ajouter le bourrage des urnes et le faussement des résultats réels au ministère de l'Intérieur", écrit l'ancien ministre.
D'autre part, ajoute t-il, "en cas de fraude avérée, les candidats pourront se tourner vers les instances internationales, et vers l'Union européenne en particulier, qui devront cette fois condamner cette fraude, et ce, sans ambiguïté". "Si cette condamnation devait rester lettre morte, l'Union européenne aurait alors le devoir de prendre les mesures prévues par le droit international pour contraindre l'usurpateur à quitter le pouvoir, comme le refus d'octroi de visas d'entrée sur le sol européen aux principaux responsables et à leur famille et le gel de leurs avoirs bancaires", précise-t-il. Selon, lui, "l'âge avancé et la maladie des plus hauts dirigeants devraient, malgré l'entêtement de ces derniers, permettre d'opérer rapidement la nécessaire transition démocratique, pour peu que l'Europe veille à accompagner cette transition, de manière pacifique mais résolue. C'est son devoir, mais aussi son intérêt." "L'idéal démocratique commun, l'Europe se doit d'encourager l'avènement d'un régime démocratique en Algérie. C'est d'une urgence absolue. À trop attendre, on risque de ne plus pouvoir agir", conclut la lettre.
K. K.
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