Un groupe de militants, dont des anciens détenus d'Avril 80, a appelé, via une déclaration, à célébrer le double anniversaire du Printemps amazigh et du Printemps noir par des marches dans les trois villes de Kabylie, à savoir Bouira, Béjaïa et Tizi Ouzou. Ils ont relevé que la célébration de cette année intervient "dans un contexte particulier marqué par l'organisation d'une élection présidentielle qui engage le pays dans de grandes incertitudes et menace par les enjeux de pouvoir qui se dessinent de porter atteinte au lien social qui fonde toute communauté politique". "Cinquante-deux ans après l'Indépendance les questions identitaire, démocratique et nationale restent toujours posées avec acuité et aucun signe d'évolution vers les attentes profondes et légitimes des citoyens ne se dessine à l'horizon", font-ils remarquer. Ces militants plaident pour la reconnaissance de l'identité et de la langue amazighes ainsi que le respect des libertés démocratiques. Parmi ces militants, figurent Mouloud Lounaouci, Saïd Doumane, Aziz Tari, Saïd Khelil, Idir Ounnoughene et Ahmed Aït Bachir. R. N. Nom Adresse email