Le choix de cette problématique s'inscrit dans la volonté de l'institution universitaire d'être au diapason des nouvelles conditions induites par les mutations économiques et sociales de son environnement. La problématique relative à la validité de l'utilisation des tests psychotechniques en Algérie a été évoquée au cours d'un colloque international, organisé du 5 au 6 mai par la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Yahia-Farès de Médéa, en présence de nombreux spécialistes et chercheurs venus de différentes universités algériennes et étrangères. Le choix de cette problématique s'inscrit dans la volonté de l'institution universitaire d'être au diapason des nouvelles conditions induites par les mutations économiques et sociales de son environnement, et dans la perspective de renforcer son implication dans le processus enclenché en matière d'amélioration des outils utilisés par les entreprises pour le recrutement de leur main-d'œuvre. Le choix des tests psychotechniques appliqués lors des recrutements des travailleurs pose la contrainte de trouver le profil qui correspond à l'emploi offert et à l'attente de l'utilisateur, dans la mesure où les tests disponibles et employés à ce jour ne sont souvent pas adaptés à la réalité algérienne. Pour le professeur Boussalem Abdelaziz, de l'université de Blida 2, les tests conçus en Occident doivent faire l'objet d'un travail d'adaptation qui doit tenir compte des conditions locales à partir de critères bâtis sur des caractéristiques culturelles, religieuses et sociales propres à l'Algérie. Car, dira-t-il, le problème est de savoir dans quelle mesure leur validité est acceptable, sachant que les phénomènes psychologiques, tels que la confiance en soi, l'image de soi, la motivation, diffèrent d'une société à une autre pour que les mêmes tests soient appliqués dans notre société. Leur application d'une manière systématique dans nos entreprises lors des recrutements pourrait se révéler erronée, posant ainsi le problème de validité des tests psychotechniques élaborés dans les pays occidentaux qui tiennent surtout compte du cadre de référence du candidat venant d'un milieu occidental qui possèdent d'autres valeurs. Pour le même intervenant, il consiste à faire l'effort pour construire des tests psychotechniques qui peuvent être adaptés au contexte algérien, ceci n'excluant pas l'utilisation des tests universels qui sont de nature cognitive qui, de toute manière, restent utilisables dans tous les contextes, dira-t-il. La transposition des méthodes qui ont cours en Occident n'est pas viable pour que soit soulignée la nécessité d'œuvrer pour l'élaboration d'un guide des tests psychologiques par des chercheurs algériens pour les différents usages à caractère professionnel. La remarque qui s'impose est de savoir si les tests qui ont actuellement cours dans les entreprises économiques et dans les autres institutions publiques et privées possèdent ces qualifications, remarque à laquelle il est suggéré que soit procédé au recrutement de spécialistes en psychométrie dans les entreprises algériennes. M. E Nom Adresse email