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Politique de dépenses ou de recettes ?
Publié dans Liberté le 14 - 05 - 2014

Quelques semaines après l'investiture du chef de l'Etat fin avril dernier, les choses commencent à se clarifier en termes d'orientations économiques. Le premier magistrat du pays a fixé les priorités dans la feuille de route du nouvel Exécutif : lutte contre la corruption et toute autre forme de criminalité économique, la diversification de l'économie, l'émergence d'une économie productive, compétitive. En bref, de bonnes résolutions.
Mais cette volonté d'apporter de profonds changements occulte l'état de nos finances publiques et les réalités de la conjoncture internationale. Avec l'augmentation des dépenses publiques générées notamment par l'abrogation du 87 bis et la mise en œuvre d'un plan quinquennal très ambitieux, l'Algérie va droit à un déséquilibre de ses comptes extérieurs, à une plus grande fragilité financière en cas de retournement du marché pétrolier.
Le Fmi prévoit à court terme une baisse légère des prix du brut. Une tendance qui risque de s'accentuer à partir de 2015. Alors que pèse une incertitude sur l'augmentation ou non de la production de gaz et de pétrole durant la période. Autrement dit, Sonatrach mettra-t-elle en service dans les délais, c'est-à-dire en 2016, les nouveaux gisements de gaz et de pétrole du sud-ouest et du sud-est du pays ? En un mot, des incertitudes planent sur les prix des hydrocarbures ainsi que sur les volumes exportés.
En somme, si les annonces du chef de l'Etat impliquent un nouveau mode de gouvernance, entre autres, la rationalisation des dépenses publiques, beaucoup d'éléments manquent dans le puzzle. Le plus important est l'absence d'une stratégie pour mener à bon port ces chantiers. L'Algérie n'a pas encore une politique fiscale qui permet de réfléchir en termes de recettes avant les dépenses. Elle n'a pas encore une vision industrielle claire qui permettra d'avancer plus rapidement dans l'émergence d'une économie productive. À cela s'ajoute l'opacité dans la décision économique.
Autre ingrédient absent, les pouvoirs publics n'ont pas également organisé l'outil national de réalisation de manière à réaliser les projets dans les délais, dans les coûts et les normes de qualité. Elément de ce puzzle : le renforcement de nos capacités d'étude, de suivi et contrôle de l'exécution des travaux ainsi que l'amélioration des performances des entreprises nationales. Le statu quo dans ce domaine entraînera de nouveau un grand gaspillage de l'argent public.
L'autre inconnue est la relation Etat-entreprise. Si dans le discours officiel, l'accent est mis sur la promotion de l'entreprise algérienne de production, sur le terrain, l'amélioration du climat des affaires peine à se concrétiser et les blocages bureaucratiques à la création d'emplois et de richesses tardent à être levés. Les esquisses de la feuille de route n'insistent pas également sur l'informel qui fragilise notre système productif. Or, sans l'essor des entreprises nationales libérées de ces entraves, on ne peut parvenir à la diversification de notre économie.
En somme, nous sommes toujours dans des conditions d'échec et non de succès de ce quatrième mandat. Nos gouvernants ont donc beaucoup de pain sur la planche, s'ils veulent inverser ces tendances.
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