Pour sa première activité de ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb veut mobiliser tous les acteurs relevant de son département pour atteindre "un taux de croissance supérieur à 7%". Ainsi, il a appelé hier, lors de la 3e session du Comité national de suivi des engagements du Pacte économique et social de croissance signé, pour rappel, lors de la 16e tripartite du mois de février écoulé, "à une conférence nationale". Sollicitant l'avis des partenaires sociaux, le nouveau ministre veut faire de cette conférence "un cadre où tous les problèmes du secteur vont être débattus", avec, en prime, des propositions de solutions, "afin d'appliquer le plan quinquennal 2014-2019". M. Bouchouareb a indiqué à l'endroit des partenaires sociaux que "nos entreprises sont interpellées par un contexte marqué par une compétitivité internationale de plus en plus féroce" et qui impose, selon lui, "ses règles sur les marchés". Il a fait savoir que pour hisser les entreprises nationales à ce niveau, "les pouvoirs publics se sont attelés à mettre en place des politiques et des mesures concrètes destinées à encourager la production nationale". La politique de la relance industrielle, telle que voulue par les pouvoirs publics, repose, a insisté le ministre, "sur le nouveau régime de croissance". Ce dernier est conditionné par la réussite "de notre intégration dans l'économie mondiale". Pour ce faire, le ministre a souligné que les grosses entreprises publiques, les petites et moyennes entreprises privées "doivent être rassemblées dans une logique de complémentarité et de synergie". Ce qui est, ajoute le ministre, "le chemin de la croissance le plus fiable". Abdesselam Bouchouareb a appelé, à l'occasion, à la densification du tissu industriel, à travers "une forte intégration économique et la relance de la sous-traitance nationale". Il a énuméré ce qu'il a appelé les conditions de la réussite qu'il a résumées en la diversification et la promotion de la production nationale, le renforcement des capacités de production des entreprises économiques, l'amélioration de la compétitivité des entreprises et aussi la facilitation de l'accès au foncier et au financement. Madjid Sidi-Saïd, patron de l'UGTA, a insisté, quant à lui, sur "la convergence entre le public et le privé", dont le but "est de développer l'économie nationale". Le SG de la Centrale syndicale a appelé à mettre sur pied des instruments pour "dépasser les obstacles" qui se dressent devant les entrepreneurs. Il a aussi insisté sur la nécessité "de nouer des relations de confiance" entre les différents acteurs de l'économie nationale. M. Sidi-Saïd a donné son aval pour participer à la conférence nationale économique et sociale qu'a proposée le ministre lors de son intervention. Les attentes du FCE Invité par le ministre de l'Industrie et des Mines pour cette session de suivi du Pacte économique et social de croissance, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise, a réaffirmé le soutien de son organisation au chef de l'Etat. "Nous avons appuyé fortement la candidature de Bouteflika", de ce fait, "les chefs d'entreprise ne veulent pas faire dans la figuration". Il s'en est pris ensuite aux mesures adoptées par les pouvoirs publics pour faciliter l'investissement. Ainsi, il a indiqué qu'aucune mesure n'est prise pour faciliter le travail des chefs d'entreprise. M M Nom Adresse email