Après tout un mois d'activités et d'animations denses, le public tamanrasseti a eu droit à de superbes spectacles donnés avec maestria par des artistes en herbe et des troupes locales aussi professionnelles que talentueuses. La cérémonie de clôture du Mois du patrimoine, organisée à la maison de la culture de Tamanrasset, s'est déroulée dans une ambiance des plus frénétiques. Après tout un mois d'activités et d'animations denses, le public tamanrasseti a eu droit à de superbes spectacles donnés avec maestria par des artistes en herbe et des troupes locales aussi professionnelles que talentueuses. Difficile de se frayer une place à la grande esplanade du 1er-Novembre (attenante à la maison de la culture), eu égard à l'engouement du public venu des quatre coins de l'Ahaggar pour s'emballer et se déchaîner au rythme de tindé et de la danse traditionnelle takouba (l'épée en tamashek). Le wali, qui s'est départi un peu de sa rigueur protocolaire, a été ainsi ravivé par les chants de la célèbre chanteuse et poétesse du Hoggar, Badi Lala. L'assistance, composée essentiellement de jeunes en quête de défoulement pour oublier les maux de la société qui les guettent au quotidien, a été assurément conquise. Non loin de la scène de spectacles, les chameliers ont présenté une série d'exhibitions. En bas du perron de la maison Dassine, des khaïmas en velum ont été dressées par les associations culturelles de la région en vue d'y exposer des objets artisanaux qui témoignent d'une culture millénaire et d'un patrimoine matériel résumant l'harmonieuse vie des aïeux de l'Ahaggar et de Tidekelt. Un village traditionnel, animé par une vingtaine d'associations culturelles, a été également érigé à la grande salle de cette infrastructure culturelle ornée d'un décor traditionnel propre aux Imouhagh. "Pas moins de 40 associations représentant toutes les localités de la wilaya ont été conviées à cette manifestation, qui se veut un rendez-vous permettant de véhiculer les us et coutumes de cette région, qui plus est, pérenniser le patrimoine matériel et immatériel légué aux Touareg", explique le directeur de la maison de la culture, Henia Mohammed, mettant ainsi en relief l'importance accordée aux associations qui veillent à la préservation des pans entiers de l'histoire de l'Ahaggar en dépit des aléas du temps. En coordination avec l'Office du parc national et culturel de l'Ahaggar (OPNCA), des visites guidées ont été organisées dans les sites archéologiques et touristiques que renferme la wilaya. Des journées d'étude sur les richesses patrimoniales du PNCA et des rencontres visant à valoriser le patrimoine matériel de cette région cosmopolite ont été aussi au programme de cette édition. Au volet de la sensibilisation, les enfants scolarisés et nombre d'associations issues, entre autres, des localités d'Idelès, Amguid, In Salah, sises respectivement à 200, 600 et 700 km de Tamanrasset, ont été invités aux ateliers d'information sur l'OPNCA et aux documentaires projetés sur la thématique, plus particulièrement sur les traces de l'amayas (léopard) de l'Ahaggar. R K Nom Adresse email