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Le chant des cigognes 41e partie
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2014

Résumé : Malgré leur résistance, Zéliha et Ziya finirent par se rendre à l'évidence et s'avouer leur attirance mutuelle. Depuis, ce dernier rentrait souvent sur Istanbul pour la retrouver et vivre avec elle des moments inoubliables. Pour éloigner les soupçons, elle revint auprès de Aziza. Mais un jour, elle découvre qu'elle était enceinte !
Un tonnerre éclate dans ma tête. Je ne voyais, ni n'entendais plus rien. Mon cœur et mon âme chantèrent et déchantèrent en même temps.
Le remords me submerge, et je m'entendis dire au médecin qu'il devait y avoir une erreur. Il secoue la tête, pour me réaffirmer que son diagnostic était correct, et que d'après les symptômes, ma grossesse était déjà au troisième mois ou presque.
Je repense à Ziya. Cela fait exactement trois mois, jour pour jour, qu'il était venu me rejoindre dans cette même chambre. Les calculs du médecin n'étaient pas faux. J'ai dû tomber enceinte le jour même.
J'avais revu Ziya à Istanbul lorsque je m'étais enfuie. Puis, plusieurs fois de suite, lors de certains week-ends, alors que je faisais des voyages éclair entre Alger et la Turquie. Lui par contre, il séjournait en Europe et ne rentrait chez lui que lorsque je suis absente de la maison. Nous avons convenu de nous éviter afin de ne pas trop éveiller les soupçons.
Ce n'était pas une vie pour nous deux, bien sûr. Mais je me contentais de ce peu que m'offrait le destin, bien que je sache que je volais ces moments de bonheur à ma propre cousine. J'étais damnée !
Et maintenant que vais-je faire ?
Quel nom vais-je donner à ce bébé qui va naître ?
Je passe une main caressante sur mon ventre encore plat. L'enfant de Ziya !
Vais-je apprendre cette nouvelle à son père, ou vais-je quitter Alger pour ne plus y revenir et m'installer quelque part en Europe ?
Après mûre réflexion, je décide de mettre Ziya au courant de ma grossesse... Bien qu'il ne voulût pas se l'avouer, Ziya m'aimait profondément. Je le sentais et le ressentais à chaque fois qu'on se voyait. Chaque rencontre nous rapprochait davantage et quelquefois je devenais même jalouse de Aziza, qui avait le grand privilège d'être sa légitime épouse.
Trop lasse pour me lever, je garde le lit deux jours durant. Aziza s'en étonna. Mais j'avais fait promettre au médecin de famille, et sous le sceau du secret professionnel, de ne rien divulguer sur mon état.
Au troisième jour, et me sentant beaucoup mieux, je me lève pour faire mes bagages. J'informe Aziza sur mon intention de rentrer à Istanbul et d'y passer les deux prochaines saisons. Ma famille me réclamait, et je devais rester au chevet de mon père qui se mourrait.
Bien que déçue de me voir la délaisser, elle comprendra mes préoccupations et vint même m'aider à ramasser mes affaires et à faire mes valises.
Une fois dans mon appartement à Istanbul, je m'empresse de contacter Ziya. L'urgence signalée le fera venir deux jours plus tard.
C'est éplorée et en larmes que je lui apprends la nouvelle. Il est offusqué. Ne sachant que faire, il passe ses nerfs sur moi :
- Pourquoi n'as-tu pas pris tes précautions, petite ignorante ?
- Quand aurais-je pu prendre des précautions ? Je suis tombée enceinte tout au début de notre relation Ziya... Je ne suis pas la seule à incriminer.
Il passe une main dans ses cheveux soyeux :
- Que vas-tu faire maintenant ?
- Je n'en sais rien... Je vais partir en Europe jusqu'à mon accouchement.
- Tu veux garder ce bébé ?
- Oui... Je crois que mon état est trop avancé pour penser à avorter... Je...
Je fondis en larmes sans pouvoir terminer ma phrase. Il me prend alors dans ses bras et se met à me bercer comme un enfant.
- Oh Zéliha... Je me rends compte maintenant que je t'ai toujours aimée...
Je relève la tête, et il essuiera mes larmes tout en caressant ma joue :
- J'aime Aziza... Mais toi, tu es venue sans crier gare provoquer cet amour....
- Aziza t'aime aussi.
- Je le sais... Mais je sais aussi que tu m'aimes. Je vous aime toutes les deux...
Il rit :
- C'est vraiment étrange. Qui aurait pu deviner que je serais épris de deux femmes en même temps ?
Je hoche la tête :
- Je t'en suis reconnaissante de le reconnaître... Mais que vois-tu d'autre pour nous deux ? Du moins pour ce bébé qui va naître ?
Il pousse un long soupir et se laisse tomber sur le sofa en m'attirant contre lui :
- Je vais devoir régler rapidement les choses. Je dois repartir en Europe dans moins d'une semaine... Il y a des affaires qui urgent et je n'aimerais pas badiner avec le cours de la monnaie qui change d'heure en heure.
- Fatten pourra te remplacer auprès de tes clients pendant quelque temps.
- Fatten ne travaille plus pour moi.
(À suivre) Y. H.
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