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Le chant des cigognes 40e partie
Publié dans Liberté le 25 - 05 - 2014

Résumé : Après ce qui s'était passé entre elle et Ziya, Zéliha ne pouvait rester davantage dans la maison. Dès le lendemain, elle s'envolera à Istanbul, où Ziya la rejoindra une semaine plus tard pour s'excuser de ce qui s'était passé entre eux. Mais la jeune femme lui dévoile ses sentiments... Elle était folle amoureuse de lui.
Je baisse les yeux avant de lancer d'une petite voix :
- Oui... Je l'ai toujours été... Je t'ai toujours aimé, et j'ai envié Aziza pour sa chance de t'avoir pour mari. Lorsque nous étions tous à Paris, et qu'elle voulait me faire épouser Fatten, je l'ai détestée... Je voulais... qu'elle meure, qu'elle disparaisse à jamais, ou qu'elle inverse les rôles...
- Qu'elle inverse les rôles... ?
- Oui... Les rôles devaient être inversés... Fatten est amoureux d'elle... Et moi je suis amoureuse de toi... Le destin a choisi de nous éloigner. Les calculs ont été faussés...
- Fatten est amoureux de Aziza !
Je soupire :
- Très amoureux... Il ne respire que par son nom...
Tu n'as donc pas remarqué les gestes et les regards qu'il lui adresse... ?
- Pas du tout. Fatten est un cousin éloigné de la famille... Et puis c'est mon ami intime... Il venait chez moi, il passait des jours dans mon appartement à Paris, et rentrait en Algérie, où Aziza le recevait toujours avec plaisir. D'ailleurs, c'était elle qui planifiait sa vie, d'où son idée de le marier à toi.
- Aziza ne voyait rien... Elle ne voit que toi, Ziya... Elle est comblée par ta présence et celle de ses enfants... Que peut demander de plus une femme comme elle qui gère une belle maison, s'habille à la page et mène la barque familiale d'une main ferme. Elle a tout pour être heureuse près de toi. Que va-t-elle chercher ailleurs... ?
Je secoue la tête :
- Aucun homme ne l'intéresserait en dehors de son cher mari... Ah ! Ziya, si tu savais combien de nuits blanches j'ai passées à penser à toi... A t'aimer en silence... Tiens, j'ai même été jusqu'à demander à Fatten la marque de ton parfum.
- Et qu'est-ce qu'il a dit ?
- Il m'a donné ton extrait d'eau précieuse...
J'en ai alors mis partout dans mon appartement et sur mes oreillers.
Il se met à humer l'air, puis il sourit :
- C'est pour cela que je me disais que les lieux dégageaient un parfum familier...
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui avant de murmurer :
- Je ne peux pas parler d'amour avec toi Zéliha... Mais je ne sais pas ce qui m'arrive.
A chaque fois que je te vois, j'ai envie de te prendre dans mes bras, de te cajoler et de faire tes quatre volontés. Ce n'est peut-être pas de l'amour, mais crois-moi, le sentiment que j'éprouve à ton égard n'est pas banal.
Une force irrésistible m'attirait vers cet homme. Je sentais ses muscles jouer sous mes mains, et son cœur battre contre le mien.
J'étais dans les bras de Ziya !Il m'entraîne sur un canapé, et je me blottis contre lui, tel un enfant qui cherchait une complicité auprès d'un adulte.
Il me caresse les cheveux, puis nos lèvres s'unirent, et j'oubliai que j'étais avec le mari de ma propre cousine.
Lorsqu'il quitte la maison, la nuit était déjà tombée.
Je reste un long moment à méditer sur ma situation.
Pourquoi ai-je avoué à Ziya que Fatten était amoureux de sa femme... ? Que va-t-il se passer maintenant ?
Ziya n'était pas homme à faire les choses à moitié. Il y aura sûrement du grabuge.
Je tire la couverture sur moi. Le parfum de Ziya vint titiller mes narines. Nous étions tels des enfants qui jouaient à cache-cache, et qui s'étaient égarés en s'éloignant du reste de l'équipe.
Nous avions franchi l'interdit, et nous nous sommes retrouvés dans une voie qui ne pouvait aboutir que sur des aléas. Ziya m'avait promis de garder notre liaison secrète. Il devait partir en Europe pour régler certaines affaires, puis revenir à Istanbul. Désormais, il viendrait chez moi, et nous pourrions vivre tranquillement notre relation. Mais en attendant, je devrais rentrer en Algérie et m'excuser de ma fugue auprès de Aziza. Je devrais inventer une histoire de famille par exemple pour me disculper. Etant donné que mon père était souffrant, je n'eus pas trop de mal à faire passer l'argument.
Aziza s'en inquiètera plutôt, et me proposera de retourner auprès de ma famille. Mais je refusai, arguant que Ziya était absent, et que je devrais l'aider au moins quelque temps encore dans la gestion de la maison.
Elle n'en sera pas mécontente. Je continuais donc à accompagner Wahida et Keltoum à l'école, et à m'occuper de Nafissa qui embellissait de jour en jour.
Deux mois passent.
Un matin, je me réveillais toute tremblante et en sueur.
Des nausées me soulevèrent l'estomac, et je passais la journée à vomir le contenu de mes entrailles.
Aziza était absente, et je dus envoyer un des domestiques récupérer les enfants de l'école. Des vertiges me clouèrent au lit, si bien que je finis par demander un médecin.
Après un examen et quelques questions sur mon état général, le toubib me confirma que j'étais enceinte !
(À suivre)
Y. H.
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