L'Unpef maintient la pression et mobilise déjà ses troupes pour réussir la fronde dont elle a menacé au cas où les engagements pris par la Fonction publique et la tutelle ne seraient pas concrétisés d'ici la prochaine rentrée scolaire. Le syndicat de Sadek Dziri, qui a pourtant affiché "son entière mobilisation pour la réussite des examens officiels", a choisi la date de la première épreuve scolaire pour monter au créneau. En effet, c'est hier, jour de l'examen de l'ex-6e, que s'est réunie la commission nationale des professeurs de l'enseignement moyen affiliée à l'Unpef. À l'ordre du jour : le dossier des professeurs ayant suivi une formation après juin 2012 "exclus des nouveaux grades accordés, pourtant, à ceux ayant achevé leur formation avant le 3 juin 2013". "Une simple injustice" aux yeux des concernés qui interpellent la tutelle pour la réparer par leur intégration "en urgence" dans les nouveaux grades institués à la faveur de l'amendement du statut particulier de 2008. Haussant le ton, la commission, qui a également réfuté "le glissement catégoriel" et insisté sur la régularisation de la situation "des professeurs dont les grades sont en voie de disparition", menace de lancer la protestation en septembre prochain. Le boycott de l'encadrement des classes d'examen de la prochaine rentrée scolaire ainsi que les différentes évaluations pédagogiques des élèves sont les principales actions annoncées. La commission menace aussi de ne pas prendre part aux différentes conférences et autres rencontres pédagogiques prévues au courant de l'année scolaire 2014-2015. Un appel est lancé, enfin, aux différents corps du secteur de l'éducation pour "la solidarité et le soutien via la mobilisation autour du syndicat Unpef, et ce, aussi pour la réussite des rassemblements régionaux prévus éventuellement en septembre prochain". M. B. Nom Adresse email
