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Le chant des cigognes 44e partie
Publié dans Liberté le 31 - 05 - 2014

Résumé : L'accouchement s'avérera difficile. Zéliha mettra au monde des jumeaux. La fille meurt, mais le garçon survivra. La jeune maman passe des jours entre la vie et la mort. Ziya rentre pour lui porter secours et l'assister. Enfin elle reprend des forces. Si elle est heureuse de se savoir la mère de l'enfant de Ziya, elle en avait aussi honte.
Je sentis la honte me submerger. Le prix à payer pour mon bonheur était cette confiance entre moi et Aziza... Cette confiance que j'avais bafouée. Je me sentais, certes, coupable jusqu'aux bouts de doigts, mais je ne pouvais reculer. La vie m'offrait ce qu'elle voulait, et je ne pouvais que me soumettre à mon destin. Mon retour à la maison sera triomphal. Ziya avait déposé des bouquets de fleurs partout dans le salon, dans ma chambre, dans les couloirs...
Mon bébé se reposait dans un grand berceau en bois, où un tas de peluches l'entourait.
Dans ma chambre, je découvre un grand écrin qui comportait une belle parure en or blanc et un ras de cou en perles de culture.
Ziya avait pensé aussi à m'offrir d'autres cadeaux somptueux. Des parfums, des vêtements de luxe, des chaussures, des chapeaux, des produits de beauté.
On dirait qu'il voulait, par ses gestes, me faire oublier ma mauvaise posture et les souffrances que j'avais endurées pour mettre au monde son fils.
J'avançais à petits pas mesurés à travers les papiers en soie et les boîtes ouvertes sur le tapis du salon, en attendant d'aller ouvrir celles qui étaient disposées sur ma coiffeuse et sur le lit, dans ma chambre.
Je cours tout d'abord prendre mon bébé dans mes bras. Il dormait d'un sommeil profond, et le contact de ma main sur sa peau le réveille.
Il était le plus beau bébé que je n'avais jamais vu. Ses trait fins, ses cheveux noirs, sa peau claire... Tout en lui était parfait.
Je prends sa petite main et la porte à mes lèvres. Je me mets à sucer ses doigts. Il ouvrit sa bouche toute grande pour montrer une petite langue rose et lisse. Il était adorable. Je le serre contre moi un moment avant de sentir les larmes inonder mes joues.
Comme j'aurais voulu montrer ce bébé au monde et exprimer ma fierté d'être sa maman et la femme de Ziya Hikmet Pacha !
Mais ce bonheur je ne pouvais l'atteindre totalement. Je savais que j'étais condamnée à vivre dans l'ombre de cet homme que j'adorais, mais à qui je ne pouvais demander plus.
Nous étions unis par une fatiha... Un mariage religieux qui nous permettait de ne pas nous sentir coupable d'adultère quoique nous ayons vécu en ménage jusqu'à ce que je sois enceinte.
Le petit Mohamed-Ali ouvrit ses yeux. Les prunelles irisées rejetaient des reflets. Je m'assois et me mets à l'allaiter. Il semblait apprécier ce repas inattendu, et ne tarda pas à se rendormir.
Pour la première fois de ma vie, je comprenais ce que ressentais une mère envers son enfant !
Ziya vint me retrouver dans la soirée. Comme à ses habitudes, il était très élégant et portait un costume sombre et fort bien coupé.
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui :
- Merci... Merci ma chérie de m'avoir donné ce garçon... J'espérais tant en avoir un deuxième depuis la naissance de Wahid...
Je hoche la tête sans pouvoir répondre car ma gorge était nouée par l'émotion. Il remarque mes cernes et ma pâleur, et me caresse les joues :
- Désolé... Je sais que tu as atrocement souffert... Que pouvais-je faire pour toi, si ce n'est désigner des médecins compétents et un personnel paramédical qualifié ?
- Oui, je sais... Tout l'hôpital le savait... Tu avais remué ciel et terre pour me sauver, et je t'en suis reconnaissante.
- C'est moi qui le suis... Je te suis reconnaissant Zéliha pour tout ce bonheur auquel je ne croyais plus.
- Heu... tu... tu savais pour l'autre
bébé ?
Il hoche la tête :
- Oui... je suis encore désolé pour toi... Je sais que c'est dur pour une maman de perdre un petit.
Je souris à travers mes larmes :
- Je m'en remettrais... J'ai Mohamed-Ali. Cet ange me fait déjà oublier toutes les souffrances endurées.
Ziya me serre davantage contre lui avant de me demander :
- Comment te sens-tu, ma chérie ?
- Oh ! pas trop bien. Je suis encore très fatiguée, mais ne t'en fais pas, je m'en remettrais très vite.
- J'y compte bien... Pour te permettre de récupérer complètement, j'ai prévu un voyage pour nous deux... Il est temps pour moi aussi de prendre quelques jours de repos... Nous allons partir en Italie... Tu aimes bien Rome, n'est-ce pas ?
- J'adore... je... tu n'aimerais pas plutôt partager tes vacances avec Aziza et les enfants ?
(À suivre) Y. H.
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