Après une ultime séance d'entraînement en fin de matinée à leur camp de base de Sorocaba, les Verts se sont envolés à 17h (13h, heure algérienne) à destination de Belo Horizonte, théâtre de leur entrée en lice dans ce Mondial brésilien demain à 13h (17h, heure algérienne) face aux Diables rouges de la Belgique. Auparavant, l'entraîneur-adjoint Noureddine Korichi avait affirmé, au cours d'un point de presse conjointement animé avec le médecin de l'EN, Zemmamouche et Belkalem, que "tout allait pour le mieux dans les meilleurs des mondes au sein du groupe qui n'a eu aucun souci, ni dans le registre blessures ni pour ce qui a trait à un quelconque comportement négatif". "C'est toujours primordial de bien débuter une compétition aussi prestigieuse que la Coupe du monde. Nous n'avons, toutefois, pas voulu annoncer l'équipe qui débutera le match face à la Belgique pour garder tous les joueurs concentrés. De cette manière, tout le monde est sous pression. Nous avons choisi délibérément de garder secret le onze titulaire jusqu'aux dernières minutes. Vous me dites que les autres sélections ont annoncé leurs onze respectifs bien avant, je vous réponds que chacun est libre de faire ce qu'il juge approprié", dira Korichi. Conscient que "cette équipe manque de maturité et d'expérience car le groupe, qui est l'un des plus jeunes de la compétition, renferme en son sein quelques joueurs qui arrivent au Mondial avec seulement 3 ou 4 sélections au compteur", l'ancien défenseur central indiquera qu'à "ce manque d'expérience, l'EN opposera son insouciance, son culot, sa percussion, sa vitesse, sa technique et son rythme". "Nous avons nos certitudes et nous allons essayer de faire avec pour perturber l'adversaire. Comme je le dis souvent, l'espoir se prépare. D'autant plus que nous avons tiré beaucoup de satisfactions de nos dernières sorties en amical, notamment lors de la rencontre face à l'Arménie. Nous avions beaucoup de certitudes qui ont été confirmées. Cela nous a donné plus de sérénité, de confiance", argumentera encore un Korichi qui "sait que cette équipe est en train de grandir match après match, qu'elle emmagasine du vécu". Tout en faisant un parallèle avec l'inoubliable Algérie-RFA de 1982, l'adjoint d'Halilhodzic n'omettra pas de spécifier que ce ne sera, toutefois, pas le même contexte. "Ça remonte à 32 ans. On était un pays sous-développé qui affrontait l'ogre ouest-allemand, invaincu et champion d'Europe deux années auparavant. On nous disait qu'on allait être dévorés. On s'était préparés comme cette fois-là, en Suisse, avec sérénité et tranquillité. C'est notre qualité technique qui avait fait la différence. À la fin, nous avions concrétisé ce qui était un espoir car un espoir se prépare. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas une grande équipe contre une plus petite", dira Noureddine Korichi, apparemment pas très adepte d'un plan anti-Hazard. "Si on se focalise sur Hazard, on risque d'avoir de mauvaises surprises. On connaît ses qualités et ses faiblesses. On a également notre plan pour le surveiller, mais il y en aura d'autres. S'il est bien pris sur les côtés, il sera bloqué. On a fait un choix, on espère qu'il sera bon. Surtout que nous avons des joueurs qui vont vite, qui sont très techniques. Nous sommes préparés à faire notre match, à jouer comme on le fait et comme on le sait", soulignera le conférencier. Et de renchérir à propos du mystère qui entoure l'identité du gardien titulaire face à la Belgique : "Choisir entre l'expérience de M'bolhi et la forme de Zemmamouche est délicat. On a un entraîneur des gardiens, c'est à lui de prendre la décision, de trancher la question. On connaît l'identité du gardien titulaire, mais on la garde pour nous. Je ne peux, de mon côté, donner mon avis sur le sujet." Korichi adoptera, du reste, la même technique visant à brouiller les pistes lorsqu'il évoquera le compartiment défensif des Verts et les éventuels changements au niveau de l'axe. "Qui vous a dit que la charnière centrale allait changer ? Pour l'instant, on ne sait pas encore. On garde nos idées pour nous. Vous le saurez quelques minutes avant le coup d'envoi de la rencontre", lancera ledit membre du staff technique comme pour entretenir un semblant de suspense à moins de quarante-huit heures de cette première rencontre "importante, mais pas décisive". Nom Adresse email