Pays-Bas - Mexique : Ochoa face aux flèches bataves Après un Euro-2012 complètement raté, avec une sortie prématurée au premier tour, les Pays-Bas sont revenus au premier plan au Mondial-2014 au Brésil. Les finalistes de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud ne veulent plus passer à côté. Robben et Van Persie mènent une attaque féroce, qui a inscrit dix buts en trois matches du premier tour, meilleure performance offensive des 32 équipes. Les deux "tueurs de surface" ont notamment été les bourreaux de l'un des plus grands gardiens de l'histoire du football, Casillas. Mais cette fois, ils vont trouver un sérieux client dans les buts mexicains à Fortaleza. Ochoa a, en effet, écœuré les Brésiliens au premier tour, sa splendide parade sur une tête de Neymar a même été comparée à l'arrêt légendaire de l'Anglais Gordon Banks face à Pelé au Mondial-1970 au Mexique. "Memo" Ochoa, qui jouait à Ajaccio, au fond de la Ligue 1, ces trois dernières saisons, a crevé l'écran avec cette rencontre et ce joueur, sans club, ne devrait avoir aucun mal à trouver un bon contrat dans une grande formation. Mais le gardien n'est pas le seul atout de la "Tri". Il ne faut pas oublier "Chicharito Hernandez", qui cherchera à briller en attaque, pour trouver un autre club et tourner la page Manchester United où son temps de jeu est réduit. Costa Rica - Grèce : les Ticos doivent confirmer Le 6 décembre à Costa do Sauipe, sur la côte près de Salvador de Bahia, Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, avait supervisé un tirage au sort qui avait accouché d'un redoutable "groupe de la mort", le groupe D. Sept mois plus tard, cette poule a livré son surprenant verdict : l'Angleterre et l'Italie ont été éliminées, l'Uruguay a terminé à la deuxième place et la première a été ravie par... le Costa Rica ! Et la planète foot a découvert avec émerveillement lors du premier tour ces Ticos, emmenés par Campbell, Duarte, Urena et leur capitaine, Ruiz. Les hommes de Jorge Luis Pinto, sortis invaincus de la poule, à la surprise générale, se mettent à rêver des quarts de finale du tournoi après ce huitième face à la Grèce à Recife. Ce serait historique pour cette sélection qui n'avait, jusqu'alors, connu qu'un seul huitième, en 1990, pour son premier Mondial. Pour les Grecs, rien n'est jamais simple. Maniatis et Tzavellas, sur fond d'antagonisme entre leurs deux clubs, Olympiakos et Paok, s'étaient insultés et en étaient venus aux mains avant d'être séparés lors d'un entraînement il y a dix jours. Mais la recette est toujours la même depuis leur sacre inattendu à l'Euro-2004. Ils s'arc-boutent en défense, attendent et profitent de la moindre erreur adverse. Quitte à la provoquer, comme quand Samaras a obtenu — en forçant un peu le trait — un penalty dans le temps additionnel contre la Côte d'Ivoire et l'a transformé lui-même en but de la qualification sur le fil. Nom Adresse email