Lors de la cérémonie d'ouverture de cette 11e édition, une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs de Gaza. Après les allocutions d'usage, et en guise de solidarité avec la Palestine, le commissaire du festival et le wali ont remis un chèque d'un million de dinars à la troupe palestinienne participante Masrah Diar Er-Errakis. Le coup d'envoi de la dixième édition du Festival culturel international des danses populaires, placée sous le slogan «Harmonie et fusion entre les cultures du monde» (et organisée sous le haut patronage de la ministre de la Culture et sous l'égide du wali), a été donné jeudi dernier au théâtre de verdure Saim-Lakhdar de Sidi Bel-Abbès. Cette édition, qui se poursuivra jusqu'au 11 août prochain, sera marquée par la participation de troupes en provenance de dix pays étrangers (Palestine, Cuba, Turquie, Roumanie, République Tchèque, Sénégal, et Monténégro), et de cinq wilayas du pays (Constantine, Bouira, Batna, Tamanrasset et Illizi) ainsi que des troupes locales de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. La cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu au milieu d'une affluence nombreuse du public et en présence du wali, accompagné des élus et des autorités locales civiles et militaires, a été émaillée par un vibrant hommage qui a été rendu par toute l'assistance au peuple palestinien et à la population ghazaouie, et lors de laquelle une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs. Après les allocutions d'usage, et en guise de solidarité avec la Palestine, le commissaire du festival et le wali ont remis un chèque de cent millions de centimes à la troupe palestinienne participante Masrah Diar Er-Errakis. Le wali de Sidi Bel-Abbès, M. Hattab, a, dans son allocution d'ouverture prononcée en arabe, français et en anglais, mis l'accent sur l'objectif de cette 10e édition, consacrée essentiellement au soutien indéfectible à la population de Gaza. Dans son allocution de bienvenue, le commissaire du festival, Halima Hankour, a déclaré que "cette édition s'inscrit dans un premier temps pour consolider le patrimoine culturel dans toutes ses facettes immatérielles. En guise de solidarité avec le peuple palestinien, dont les différentes troupes participent à chaque édition du festival, la Palestine est l'invité d'honneur. Cette fois-ci c'est différent, car on veut rendre hommage au peuple palestinien, à nos enfants, les femmes et les jeunes tués et blessés à Gaza. Donc, en tant qu'Algériens et gens de la culture, nous exprimons notre soutien inconditionnel au peuple palestinien." Mme Hankour soulignera, à propos du Festival, que "nous visons encore une fois la consolidation du dialogue et tissage des liens entre les peuples du monde, et promouvoir la culture et spécialement les danses populaires". Côté artistique, la première soirée a annoncé la couleur avec un interlude de 15 minutes d'exhibition pour chacune des troupes participantes qui se sont succédé sur scène, à savoir l'association culturelle El-Wiaam de Sidi Bel-Abbès, la troupe Takouba de Tamnrasset, Masrah Diar Er-Errakis de Palestine, la troupe Zlotovan de la République Tchèque et la troupe Konjo artistico de Cuba qui ont enflammé pour un laps de temps l'enceinte du Théâtre de verdure. Un spectacle qui a été riche en émotion, surtout lors du passage de la troupe Masrah Diar Er-Errakis de Palestine et pour lequel le public s'est levé et a affirmé sa solidarité et son soutien face aux agressions perpétrées contre la population de Gaza. Par ailleurs, la veille de l'ouverture, le centre-ville de Sidi Bel-Abbès a été animé durant plus de deux heures par une parade qui a été organisée comme un avant-goût pour les spectacles programmés. Ainsi, les troupes participantes ont défilé depuis le stade du lycée Azza jusqu'aux Quatre Horloges, en exécutant des tours de danse, et ont été massivement suivies et applaudies par les citoyens de la capitale de la Mekerra. A. BOUSMAHA Nom Adresse email