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Un jour je saurais... 44e partie
Publié dans Liberté le 30 - 08 - 2014

Résumé : Nora est évacuée à l'hôpital. Ses multiples blessures permirent au médecin de lui délivrer un certificat d'incapacité de plusieurs jours. Elle put enfin respirer librement et dormir à sa guise. Le lendemain, on lui signifiera qu'elle pouvait quitter l'hôpital, et se rendre au commissariat, où son mari avait été mis en garde à vue.
Nora se mordit les lèvres. Tant que Achour est incarcéré, elle aura la paix. Si elle dépose plainte, il sera introduit en justice, et sûrement gardé à l'ombre pour de longs mois. Cependant, elle ne voulait pas en arriver là. Certes, elle avait vécu l'enfer avec lui, mais elle n'aimerait pas être la cause de son malheur. Elle préfère plutôt le châtiment divin.
Elle se met à réfléchir. D'abord, il va falloir trouver un lieu où se rendre. Elle dut tout d'abord rentrer à la "maison" pour récupérer ses affaires. Mais, elle ne s'y attarda point. Elle ne pouvait plus revoir ces lieux, ni son bourreau de mari. Elle repense à l'argent qu'elle avait enfoui dans les plis intérieurs de sa veste, et se félicite d'avoir pensé à le cacher.
Il y avait à peine de quoi subsister quelques jours en attendant de voir plus clair dans ses affaires. Mais c'était mieux que rien.
Elle se rendit ensuite au commissariat pour rédiger une déclaration où elle reconnaissait que son mari l'avait maltraitée sans vergogne, et où elle déclarait aussi, qu'elle lui pardonnait ses actes. Devant un policier médusé, elle signe sa déclaration, et quelques papiers, avant de prendre sa valise et quitter les lieux.
Achour sera sûrement libéré avant la tombée de la nuit. D'ici là, elle sera loin.
Sans réfléchir, elle prend un taxi qui la déposera à la gare. La station grouillait d'un monde cosmopolite qui attendait l'arrivée ou le départ des trains. Les uns avaient des bagages, les autres juste un sac de voyage, ou même rien.
Elle se laisse tomber sur un banc et se met à lire les différentes destinations qui s'affichaient sur le tableau électronique.
Où va-t-elle donc se rendre ? Vers quelle destination son destin va-t-il l'orienter ?
Et si elle appelait ses parents ? Oui... Pourquoi pas ?, se dit-elle. Après tout, elle était leur fille, et ils n'allaient sûrement pas l'abandonner.
Elle se relève d'un bond et se dirige vers une cabine téléphonique. A la deuxième sonnerie, sa mère décroche. Reconnaissant la voix de sa fille, et sans lui laisser le temps de placer un mot, elle se lance dans un déluge de questions auxquelles elle répondra elle-même :
-Nora ? Comment vas-tu ? Je suis certaine que tout va bien pour toi... Tu as vraiment de la chance ma fille... Pourquoi as-tu donc attendu tout ce temps pour nous appeler ? Petite vaurienne... Ton père et moi, nous nous faisions un sang d'encre... Mais point de nouvelles bonnes nouvelles... Je suis sûre que tu es très heureuse... Ton bonheur te fait oublier notre existence... Je m'en réjouis pour toi... Mais franchement, tu n'es pas gentille... Heu... Ton frère vient de se marier... Nous avons une belle-fille à la maison maintenant...
-Maman ! arrive enfin à lancer Nora d'une voix forte.
Sa mère se tut d'un coup. Le ton employé par sa fille, n'augurait rien de bon.
-Maman... Je veux rentrer à la maison...
-Tu veux rentrer ? Et... Et pourquoi donc ? Où est ton mari ?
-Au commissariat... Il... Il a été arrêté hier pour coups et blessures... Il m'a torturée et humiliée, il avait fallu l'arrivée de la police pour...
-Quoi ? Que racontes-tu là ma fille ? Dans notre famille, nous ne connaissons ni la police, ni la justice, ni l'humiliation d'une arrestation... Que s'est-il donc passé ?
-C'est long à raconter maman... Je suis dans une gare... J'ai fui la maison...
Elle entendit sa mère respirer bruyamment
-Tu n'y penses pas Nora !
-Mais si, maman... Je dois rentrer... J'ai juste assez d'argent pour prendre un billet d'avion...
-Il n'en est pas question...
-Hein ?
-Il n'est pas question que tu rentres Nora... Tu es mariée depuis quelques mois, et je ne vois pas comment tu peux imaginer rentrer de si tôt.
-Mais maman, je n'ai nulle part où me rendre...Je te dis que je suis dans une gare. Je ne sais même pas où je vais passer la nuit ...
-Tu es dans une gare ! Tu as fui ton mari et ta maison, et tu veux que je t'ouvre ma porte. Tu crois que ton père et ton frère vont fermer les yeux sur ces escapades de filles de la rue... Nous sommes une famille respectable et nous ne connaissons pas de tels agissements chez nos filles.
-Maman, je vais divorcer de cet ogre... J'ai vécu l'enfer auprès de lui... C'est un homme sans foi ni loi... Il est sans aucun scrupules, et ne pense qu'à l'argent.
-Et alors où est le mal ? Il te fera vivre comme une princesse avec son argent.
-Mais non maman... Bien au contraire... J'ai vécu comme une misérable. Je mangeais à peine à ma faim. Je viens de quitter l'hôpital. Il m'a rouée de coups, et les voisins ont dû appeler la police...
(À suivre) Y. H.
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