Les gardes communaux, affiliés au Mouvement national de la garde communale libre, sont revenus, hier, à la charge. Ils ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya. Venus de plusieurs régions, ils réclament la satisfaction de toutes leurs revendications. Pour eux, l'administration n'a affiché aucune volonté réelle dans le règlement du dossier. "Quand le pays avait besoin de nous, nous avons répondu présent. Maintenant, nous sommes devenus des perturbateurs à leurs yeux. Ce que nous demandons est l'application de la plateforme de revendications du 9 mars 2014", dira Aliouat Lahlou, l'un des membres fondateurs du mouvement et parmi les premiers éléments de la garde communale à l'échelle nationale. Le mouvement interpelle, selon un communiqué rendu public, les autorités pour une meilleure prise en charge des revendications des éléments de la garde communale tout en dénonçant les mesures prises dernièrement relatives aux rappels salariaux. "Il a été convenu qu'un rappel de 8h par journée travaillée, or les rappels versés n'ont pris en charge que 1h22. Le calcul a été effectué sur le net à payer et non sur le salaire brut. Donc l'indemnité versée varie entre 150 et 300 DA et les bénéficiaires sont au nombre de 65 000 agents. Pour ce qui est du nombre, ils demandent la révision des listes depuis 1994 à 2006 car durant cette période près de 35 000 agents ont été radiés abusivement". Pour une meilleure prise en charge médicale, ils demandent leur intégration dans le corps de l'ANP afin de bénéficier de soins à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja. Ils demandent la réévaluation de la pension de retraite pour atteindre les 40 000 DA. Notons qu'actuellement un agent, ayant accompli ses 15 années de travail dans la garde communale, perçoit une retraite qui ne dépasse pas les 24 000 DA. A. D. Nom Adresse email