Les gardes communaux promettent de revenir en force avec le Mouvement des gardes communaux libres (MGCL), qui s'est démarqué des dernières négociations avec le ministère de l'Intérieur. Ils prévoient une série d'actions, notamment à Bouira, le 31 août et devant la maison de la presse Tahar Djaout le 1er septembre. «Les gardes communaux sont en désarroi. Leur situation est déplorable. Les négociations avec la tutelle n'ont rien apporté à part une augmentation de salaire allant de 150 à 300 DA/mois. C'est immoral, car ce que nous n'avons pas cessé de revendiquer est la reconnaissance de notre combat», rappelle Lahlou Aliouat, porte-parole du MGCL. Ce mouvement compte aussi les victimes du terrorisme, les radiés, les retraités par anticipation et les gardes communaux redirigés vers le ministère de la Défense. «Ceux qui ont rallié le ministère de la Défense et les entreprises publiques ne bénéficient toujours pas d'un statut. L'Etat continue dans sa politique de bricolage», dénonce-t-il. Les militaires radiés organiseront un sit-in ouvert devant le ministère de la Défense à partir du 1er septembre. Ils demandent à la tutelle de satisfaire leur plateforme de revendications déposée depuis 2011. «Nous revendiquons le remboursement de nos salaires depuis la radiation et nous voulons bénéficier des avantages de la charte pour la paix et la réconciliation nationale», revendique Farid Benaouda, porte-parole. Les «dossiers Bleus», ou les militaires radiés pour des raisons de santé, prévoient une action début septembre. Objectif : leur réintégration.