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Réunies à Boumerdès
Les sages-femmes exigent la création d'un conseil de l'ordre et de l'éthique
Publié dans Liberté le 03 - 09 - 2014

Elles demandent également la révision de leur statut et la définition des tâches et des compétences ainsi que la révision des nomenclatures des médicaments par rapport aux nouvelles missions citées dans le nouveau statut, notamment l'article 20 du décret 11/122.
Le syndicat national des sages-femmes affilié à l'UGTA demande la création d'un conseil de l'ordre et de l'éthique pour les sages-femmes, ainsi que la révision du statut particulier de la profession. C'est ce qui ressort de la réunion organisée avant-hier au siège de l'union de la wilaya de Boumerdès, en présence de M. Bedka, organique de la fédération de la santé, et de nombreux syndicalistes du secteur. Mme Chetti, secrétaire générale du syndicat national des sages-femmes, n'a pas hésité à dénoncer l'avant-projet de la loi sanitaire qui, selon elle, enfonce davantage la profession de sage-femme. "Alors qu'on attendait une reconnaissance soutenue de cette noble profession, cette loi n'a pas trouvé mieux que de qualifier la sage-femme d'auxiliaire, une définition qui sonne comme un mépris pour ces milliers de sages-femmes algériennes qui ne cessent de réclamer un statut conforme à leurs missions et aux fonctions difficiles qu'elles exercent", affirme Mme Chetti. Pour cette syndicaliste, la fonction de sage-femme doit être classée dans la cadre de la protection et de la promotion de la santé au regard de sa compétence médicale reconnue. "La profession, actuellement très marginalisée, doit être présente dans les différentes structures de gestion, conseil d'administration, conseil médical et autres", a-t-elle ajouté. M. Bedka n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour accuser un lobby composé de quelques médecins à l'origine de cette marginalisation du corps paramédical. "Ce lobby prépare et rédige des avant-projets qui conviennent à une catégorie du secteur de la santé", précise-t-il. Pour sa part, Mme Aiouaz Nadia, de la fédération de la santé, réclame carrément la mise en place d'un conseil de l'ordre pour les sages-femmes, doté d'un code de déontologie spécifique pour ce métier à risques.
Dans la plate-forme de revendication qu'elles ont adoptée, les sages-femmes syndicalistes demandent la révision de leur statut et la définition des tâches et des compétences ainsi que la révision des nomenclatures des médicaments par rapport aux nouvelles missions citées dans la nouveau statut, notamment l'article 20 du décret 11/122 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant au corps des sages-femmes de santé publique. Autres points cités dans cette plate-forme, la réintroduction du poste "sage-femme inspectrice" qui a été supprimé par le décret précité, ainsi que l'élargissement de l'indemnité de contagion aux sages-femmes exerçant au niveau des DSP et une indemnité pour les sages-femmes établies dans le sud du pays.
Les syndicalistes exigent aussi la révision des dispositions transitoires d'intégration pour cette catégorie de fonctionnaires et le rétablissement des tâches abrogées, comme la prescription et le planning familial. Par ailleurs, le syndicat national des sages-femmes et les membres de la fédération de la santé ont mis l'accent sur le manque d'encadrement et de formation ainsi que les difficultés de la profession. "La sage-femme ne fait pas son travail uniquement, mais elle s'occupe de tout, notamment au niveau des maternités où il n'y a pas de médecins ou parfois des gynécologues", note Mme Rebihi de l'hôpital Mustapha et membre du syndicat national.
Le syndicat a également fait part des risques que les sages-femmes encourent chaque jour en exerçant leur métier. "Des centaines de sages-femmes sont poursuivies en justice pour diverses raisons sans qu'elles soient soutenues ou encadrées, sans parler du nombre important d'accouchements enregistrés chaque année, qui est loin de répondre aux normes fixées par l'OMS."
A noter que les syndicalistes ont laissé entendre qu'elles étudieraient, dans les prochains jours, toutes formes d'actions prévues par la réglementation pour se faire entendre.
M. T.
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