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Le statut de la sage-femme en débat
BLIDA
Publié dans Liberté le 06 - 03 - 2006

L'Union nationale des sages-femmes algériennes a organisé, hier, une rencontre nationale au CHU de Blida pour débattre du code de déontologie et de la situation de la profession en Algérie.
Ce forum intervient suite aux nombreuses plaintes déposées à l'encontre des sages-femmes alors que leur responsabilité n'est nullement engagée. “Les conditions optimales de sécurité de la grossesse et de l'accouchement sont loin d'être réunies”, estime Mme Guerrouche Akila, présidente de l'Union nationale des sages-femmes algériennes. Notre interlocutrice ajoutera : “En l'absence d'un code de déontologie propre à notre profession, la situation risque de se dégrader davantage.”
Cette rencontre a été mise à profit pour demander la révision du cursus de formation, l'ouverture de l'école des sages-femmes, l'évolution de la grille des salaires et la révision du statut de la sage-femme à une définition internationale adoptée depuis 1972 par la Confédération internationale des sages-femmes. Ce statut est reconnu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Notons au passage que le président du Syndicat national des gestionnaires a pris part à cette rencontre.
La doyenne des sages-femmes, Mme Mostefaï, qui a été formée en 1949 par la faculté centrale d'Alger, dira : “Durant la période coloniale, la sage-femme avait une formation universitaire qui était dispensée par des professeurs en médecine. Plus de quarante ans après l'Indépendance, les sages-femmes sont formées par des enseignants paramédicaux. C'est une chose inadmissible.” Et d'ajouter : “Avec cette formation solide, j'ai été affectée au centre de santé d'El Kseur (wilaya de Béjaïa) en 1950. Je me déplaçais à dos de mulet pour faire les accouchements. Actuellement, la situation s'est nettement améliorée, la sage-femme devrait faire l'objet de plus d'égards.” Selon Mme Guerrouche Akila, la sage-femme est le pilier de la santé. Elle mérite un sort meilleur que celui qu'elle connaît actuellement. La présidente de l'Union nationale des sages-femmes algériennes dira : “Les 9 000 sages-femmes que compte le pays sont mobilisées pour modifier la nomenclature des actes réalisés par les sages-femmes et d'être rénumérées par rapport aux responsabilités.”
M. ACHOURI


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