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La Russie et l'état islamique sont ses ennemis potentiels
L'Otan sur deux fronts
Publié dans Liberté le 06 - 09 - 2014

L'ombre de Poutine a plané sur le dernier sommet de l'Otan, tenu jeudi et vendredi au Pays de Galles.
Cette ultime revoyure pour les atlantistes a été surtout l'occasion de définir leur stratégie face à deux potentiels fronts. D'abord, la Russie qui constitue la raison d'être même de l'Organisation du traité du Nord-Atlantique, et ennemi potentiel retrouvé, eu égard à la conjoncture de crise en Ukraine. Ensuite, l'Etat islamique (EI), contre lequel l'Otan se range derrière Washington pour mettre en place "une coalition internationale" visant à le détruire.
Au deuxième jour du sommet de l'Otan au Pays de Galles, hier, les Alliés ont multiplié les consultations – en comité restreint surtout – pour trouver la parade face aux terroristes de l'Etat islamique. mais si l'EI est au centre de ses préoccupations, comme le prouve cette condamnation sans équivoque de l'Etat islamique, il semble que rien ne sera entrepris sous la bannière de l'Otan. Il est clair aussi que la coalition internationale que les Etats-Unis cherchent à bâtir se fera en dehors de l'Otan.
Ses éléments constituants doivent l'être aussi. Le président américain Obama l'a souligné mercredi, en Estonie, en affirmant : "On doit tout faire pour organiser le monde arabe, le Moyen-Orient, le monde musulman, les rallier au reste de la communauté internationale pour isoler ce cancer." John Kerry, le secrétaire d'Etat, ira dans les pays du Moyen-Orient après le sommet pour plaider en ce sens. Inquiètes des menées de ce groupe ultra-violent, les six monarchies arabes du Golfe se réunissent samedi à Jeddah, en Arabie Saoudite.
On en veut pour preuve que les discussions à ce sujet se mènent surtout en comité plus restreint.
Les ministres des Affaires étrangères américain, allemand, français, britannique, italien, turc, polonais, canadien, danois et australien ont ainsi abordé la question tôt hier matin.
Pour la France, dont le président s'est déjà montré ouvert à une "réponse militaire", cette action devrait toutefois se faire "dans le respect du droit international". A comprendre avec l'aval des Nations unies par exemple. Paris de son côté tente d'organiser une conférence internationale courant septembre, à condition que le gouvernement irakien soit constitué. Pour autant, l'Otan devait adopter hier un plan qui doit rendre ses forces plus réactives, capables de se déployer en quelques jours si une crise éclatait à l'est, où la Russie inquiète les Alliés, mais aussi au sud-est. Les pays alliés n'ont pas attendu la mise en place d'un tel cadre – "task force" – pour s'impliquer militairement dans cette lutte, à travers notamment des frappes aériennes des Etats-Unis contre les positions des terroristes en Irak, ou grâce au largage des armes au profit des combattants kurdes, les peshmergas. Suivant ces actions qui font partie de "la stratégie globale de lutte contre l'EI", sept pays, dont les Etats-Unis, la France, mais aussi l'Allemagne et l'Italie, livrent ou se sont engagés à livrer des armes aux peshmergas. La menace d'exportation vers les pays occidentaux d'actes de terrorisme par l'EI est l'autre défi auquel se préparent également les Alliés.
Mais la Grande-Bretagne estime nécessaire la mise en place d'"une stratégie complète afin de les mettre sous pression de toutes parts", comme l'a expliqué David Cameron, qui a appelé les Alliés à ne pas payer de rançons pour les otages.
A. R.
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