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Abdelmadjid Attar, ancien P-DG de Sonatrach, à "Liberté"
"Le cadre dirigeant a toujours peur d'aller en prison"
Publié dans Liberté le 07 - 09 - 2014

Liberté : Comment expliquez-vous la baisse de production d'hydrocarbures enregistrée actuellement ?
Abdelmadjid Attar : Les gisements de Hassi-Messaoud et de Hassi-R'mel n'ont pas subi les opérations de maintenance, d'augmentation de pression à temps. Les appels d'offres pour réaliser des projets de développement de gisements prennent aujourd'hui trois fois plus de temps. Il y a eu aussi beaucoup de retards dans la mise en service des gisements du Sud-Ouest : Ahnet, Touat, Timimoun, Reggane Nord. Sonatrach n'a pas également été aidée par l'événement de Tiguentourine.
Cela a retardé le développement de gisements. Le gazoduc GR5, qui devait relier Hassi-R'mel à Reggane Nord et évacuer 16 à 20 milliards de mètres cubes de gaz par an, n'est pas encore prêt. On attendait ces volumes en 2015-2016, ils seront prêts en 2017-2018, voire 2019.
Nos exportations sont en train de baisser à cause de la croissance de la demande domestique. Sonatrach devra donner la priorité à la couverture des besoins nationaux. Freiner la demande par un modèle de consommation énergétique rationnel est l'une des solutions à ce problème.
Seulement cette question n'est pas du ressort de Sonatrach mais des autorités du secteur, voire des hautes autorités du pays. Comme les réserves en pétrole et en gaz vont un jour s'épuiser, Sonatrach devra se muer à l'avenir en énergéticien (elle devra de plus en plus s'impliquer dans le développement de ressources alternatives aux énergies fossiles).
Sonatrach connaît des difficultés de gouvernance. Partagez-vous ce constat ?
Il y a beaucoup d'hésitations dans la prise de décision. On perd trop de temps pour prendre une décision. Dans le temps, un vice-président pouvait prendre des décisions pour résoudre des problèmes techniques, de contrat. Les décisions ne remontaient pas trop vers le haut (P-DG). Aujourd'hui, les décisions sont trop centralisées. On a construit, du reste, une batterie de textes pour combattre la corruption. Mais quand on pose trop d'interdits, rien ne fonctionne. Les procédures mises en œuvre depuis 10 ans se sont durcies. On ne fait plus confiance aux cadres dirigeants. Le cadre dirigeant, lui, a peur d'aller en prison. Les initiatives sont complètement bridées. On fait le minimum. Les cadres ne prennent pas d'initiatives. Toute une mentalité s'est installée à Sonatrach. Dans les années 1980, les responsables opérationnels prenaient des décisions. Aujourd'hui, pour n'importe quoi, il faut remonter en haut. C'est toujours du haut qu'on attend la décision. C'est un problème de gouvernance.
Pensez-vous que Sonatrach enregistre un manque de ressources humaines qualifiées ?
Il y a effectivement un manque de ressources humaines. Il y a de moins en moins de compétences à Sonatrach. On n'a pas réglé le problème de relève. Pendant ces dernières années, on a privilégié les recrutements par la bourse de l'emploi. Au lieu de décider de l'avancement des salariés, tels que les techniciens, les opérateurs. On a pratiquement mis en veilleuse la relève. On n'a pas préparé la relève. Par exemple, pendant cinq ans, on devrait préparer les cadres appropriés à prendre les postes de responsables devant partir à la retraite.
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