Cela dure depuis le 24 octobre dernier, lorsque les élus de l'assemblée issue du scrutin du 10 du même mois, accompagnés des notables de la région, sont venus installer leur commission à la tête de l'APC. Ce que les archs, qui ont rejeté les élections qui, finalement, se sont soldées par un vote insignifiant, refusaient. Ce jour-là, la coordination locale, mise au parfum, a drainé une foule impressionnante qui attendait de pied ferme devant l'enceinte de la mairie tout en scandant des slogans hostiles au pouvoir en général et aux nouveaux élus en particulier. Les délégués citoyens sont entrés déloger les nouveaux locataires, et le vice-président reconduit sur la liste FFS a été pris à partie et même agressé physiquement. Depuis ce jour, la nouvelle assemblée a quitté les lieux. Alors que le vide institutionnel a gelé toutes les activités de l'APC. Les guichets s'ouvrent comme à l'accoutumée sans satisfaire la population qui, pénalisée par la situation, se rabat sur les APC avoisinantes pour se faire délivrer les pièces administratives. Lorsqu'il s'agit d'un certificat de résidence, par exemple, elle se voit contrainte d'attendre des jours meilleurs. Malgré tout, elle ne semble pas prête à changer de position vis-à-vis des “élus” du 10 octobre. Du moins pour le moment. M. G.