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Alors que la Tunisie est engagée dans une précampagne électorale
Rached Ghannouchi fustige ses détracteurs
Publié dans Liberté le 13 - 09 - 2014

Comme pour se disculper, le chef du parti islamiste Ennahdha a saisi l'occasion du dépôt de la candidature de Béji Caïd Essebsi à la présidentielle pour l'attaquer personnellement.
Depuis plus de deux ans, les accusations fusent de toutes parts contre le parti islamiste pour l'accabler et le montrer, aux yeux de l'opinion publique, comme le principal "défenseur" des groupes extrémistes qui ne cessent de sévir dans le pays. à l'ouverture, il y a trois jours, de la réunion du conseil consultatif (majless ech-choura) de son parti, Rached Ghannouchi n'a pas évité d'orchestrer une attaque, en bonne et due forme, contre les gouvernements précédant l'accession du parti islamiste au pouvoir.
Pour prouver son innocence, il s'est posé plusieurs questions moins innocentes pour diriger ses attaques contre le premier président intérimaire, Foued Mebazaâ, et son premier ministre et ami, Béji Caïd Essebsi, dans le but de montrer que la délicate situation sécuritaire que traverse actuellement la Tunisie est une conséquence directe des décisions prises en 2011 par les responsables de l'époque. Aussi s'est-il délecté à rappeler que bon nombre de terroristes avaient été libérés de prison par le gouvernement qui gérait les affaires du pays en 2011 dans le cadre de la loi d'amnistie générale décrétée par le président Mebazaâ. Dans le même ordre d'idées, il s'est interrogé sur le profit à tirer par le parti islamiste – qui se considère comme "victime" du terrorisme – d'un soutien accordé, selon ses détracteurs à "Ansar Charia" qu'il a classé, lui-même, comme organisation terroriste ? Selon les observateurs, ces vérités rappelées, en ce moment, par Ghannouchi ne disculpent pas, pour autant, le parti islamiste qui n'a cessé de flirter avec Ansar Charia et les ligues de protection de la révolution (LPR) avant leur dissolution par la justice. Pour prendre leur défense, Ghannouchi avait osé dire que "ces jeunes me rappellent ma jeunesse" en référence aux terroristes qui ont commencé à sévir, il y a deux ans, à Jebel Chaâmbi où leur présence s'inscrivait, pour lui, dans le cadre d'un "simple entraînement sportif". Cependant, il est clair que la déclaration du président du parti islamiste ciblait l'électorat dans le but de le dissuader d'un éventuel vote en faveur du leader de Nidaa Tounes lors de la présidentielle prévue le 23 novembre, bien que son parti ait évité de se présenter à ce scrutin. En effet, le parti islamiste a décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle, confirmant son attachement à son option de "président consensuel", option rejetée, d'ailleurs, par toute la classe politique tunisienne, étant, selon elle, aux antipodes de la démocratie. Cette décision prise il y a quelque temps et confirmée au cours de la récente réunion de Majless Ech-choura n'était pas pour plaire à tous les membres du parti islamiste, particulièrement l'ancien chef de gouvernement, Hamadi Jebali, qui ne voit pas d'un mauvais œil un séjour de cinq ans au palais de Carthage. Pour marquer son mécontentement, Jebali a boycotté les travaux de l'instance consultative de son parti pour les suivre à partir de la ville de Sousse, sa ville natale où il était en méditation pour réfléchir à une éventuelle candidature comme indépendant. Pourquoi cet entêtement de Ghannouchi à ne pas le soutenir ? Les langues déliées affirment que le "gourou" – rancunier – n'a pas pardonné à son "protégé" son appel à la formation d'un gouvernement de technocrates le soir même de l'assassinat, en février 2013, du militant de gauche Chokri Bélaïd par les balles des terroristes. Ne trouvant pas une autre issue, Jebali a annoncé sa démission du poste de chef de gouvernement, demandant l'effacement du parti islamiste et le recours aux technocrates pour diriger le pays. Ce qui n'était pas du goût de Ghannouchi.
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