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Un jour je saurais... 59e partie
Publié dans Liberté le 20 - 09 - 2014

Résumé : Lorsqu'elle s'était mariée avec Henri, Claude n'était encore qu'une simple paysanne. Mais elle changera vite en quittant son village pour habiter la grande ville. Emportée par la folie des grandeurs, elle délaissera de plus en plus son mari pour sortir et s'amuser. Un jour, un homme riche s'intéressera à elle.
Ses paroles remuèrent quelque chose en moi. Il était vrai qu'Henri m'aimait, mais je n'étais pas la femme qui pouvait se contenter d'un amour aussi tranquille que le sien. Je voulais plus... Bien plus... Avec ce bel homme qui devait être convoité par toutes les femmes de la haute société, je pensais que j'allais atteindre l'éden.
De rendez-vous en rendez-vous, je tombais sous le charme de Jean-Marc. Je ne pouvais plus me passer de lui.
Il était beau, galant, avait du savoir-vivre, et était surtout immensément riche.
Je décidais de divorcer pour l'épouser. Henri passe sous le joug et m'accorda le divorce, car il avait déjà eu écho de mes rendez-vous galants et m'avait avertie que je n'allais pas tarder à tomber dans un abîme sans fond.
Je ne pris pas ses paroles au sérieux, les mettant plutôt sur le compte de la jalousie. J'insistais pour divorcer, et je n'eus aucun mal à obtenir mes papiers avec l'aide de Jean-Marc.
Mais au lieu de m'épouser tout aussi rapidement que j'avais divorcé, ce Don Juan me fera languir.
Pis encore, il me présentera ses anciennes et nouvelles conquêtes, et je compris que je n'étais qu'un nouvel "objet" qu'il rajoutait à son palmarès.
Il avait parié sur mon compte. Il voulait démontrer qu'aucune femme ne pouvait résister à son charme, et que la plus chaste irait jusqu'à divorcer pour le suivre les yeux fermés.
Et c'était mon cas.
Je m'étais installée chez lui pour quelque temps. J'étais en même temps sa maîtresse et le trophée qu'il exhibait devant ses amis.
Ne voyant rien venir, je décidais de le quitter. Un matin, je pris mes affaires, et le premier train en partance pour mon village.
Je regrettais tant mes escapades, et surtout ce divorce qui en fin de compte m'avait ouvert les yeux sur une réalité que je ne voulais pas voir.
Henri voulait m'ouvrir les yeux sur la ville et ses méfaits. Sur mes fréquentations et mes sorties nocturnes. Il voulait que je reprenne mes études, que je travaille tout comme lui, afin d'assurer notre avenir et de fonder une famille heureuse.
Mais j'étais attirée par les feux de la rampe... Je voulais briller, et je me suis brûlé les ailes, tel un papillon qui s'était trop rapproché d'une lampe.
Les feux s'éteignirent et je quittais la scène, bredouille, et la conscience malmenée.
Mes parents m'accueillirent tristement, et me reprochèrent mon dévergondage. Je n'avais pas été élevée pour un milieu qui n'était pas le mien...
Des jours durant, je pleurais toutes les larmes de mon corps. J'avais fait trop de mal à Henri.
Je l'avais profondément blessé, alors qu'il m'avait aimée et respectée. Ma mère me reprocha ma fierté et me demanda de le contacter. Certes, le mal était fait. Mais on devrait toujours penser à panser les plaies afin d'aider la blessure à se cicatriser.
Mais j'étais une tête de mule. J'étais trop fière pour reculer.
Pour me retourner vers Henri... Je ne savais pas par quel bout commencer, ou par quel moyen me rapprocher de lui. En plus j'appréhendais sa réaction. Peut-être ne voudra-t-il plus de moi... Ce qui était tout à fait légitime de sa part. C'était moi la fautive...
C'était moi l'imbécile qui avait cru au bonheur éphémère, alors que j'avais le vrai bonheur à ma portée, sans toutefois en avoir conscience.
Quelques semaines après mon retour chez mes parents, je découvrais que j'étais enceinte... Le bébé était de Jean-Marc.
Affolée, j'accourais annoncer la nouvelle à ma mère. Elle en sera aussi affligée que moi. Puis reprenant courage, elle me demandera de remettre mon destin et celui de l'enfant entre les mains de Dieu.
J'en serais anéantie. Cet enfant, je ne l'ai pas prévu... !
Prise dans une spirale de folie, je me rendis compte que je n'avais pris aucune précaution avec Jean-Marc, alors qu'avec Henri, je ne m'étais pas fait prier pour prendre des contraceptifs, car je me sentais encore immature pour élever un enfant.
Eplorée, je courus m'enfermer dans ma chambre pour pleurer et me lamenter sur mon sort.
Mon père était absent. On l'avait appelé pour une urgence dans la nuit, et il n'était pas encore rentré.
Poussée par le désespoir et la honte, je me rendis dans le bureau de mon père et ouvrit sa pharmacie pour en extraire tous les médicaments qui s'y trouvaient et avaler le contenu de toutes les boîtes.
Une demi-heure plus tard, ma mère me retrouvera gisante dans une mare de sang.
(À suivre)
Y. H.
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