Les négociations entre le syndicat et la direction ont échoué après la rencontre d'hier. La rencontre d'hier s'est déroulée, en vérité, entre la direction générale de l'Algérienne des eaux ( ADE) et la fédération du secteur pour plaider la cause des 3 400 travailleurs que compte cette entreprise. Résultat : échec des négociations. Ce qui a conforté le syndicat dans sa position d'entériner la décision prise il y a quelques jours d'enclencher une grève illimitée à partir d'aujourd'hui. “La proposition faite par la direction est en deçà de nos attentes. Le directeur n'a fait que répéter des propos déjà tenus à la presse, à savoir réexaminer l'accord. En ces termes, la revalorisation des salaires proposée est vraiment insignifiante et va à l'encontre de nos revendications”, nous a déclaré, hier, un membre du syndicat à l'issue de la rencontre. Un échec qui semble avoir envenimé une situation déjà difficile pour les travailleurs du secteur qui, cette fois-ci, semblent décidés d'aller jusqu'au bout de leur démarche. “Nous avons toujours refusé de recourir à ces procédés extrêmes dans le seul souci de ne pas pénaliser le citoyen. Mais là, la coupe est pleine et c'est carrément la survie de plusieurs familles qui est mise en péril”, a déclaré un syndicaliste. Et d'expliquer qu'avant l'accord conclu entre le syndicat et la direction, certains employés ne touchaient même pas le Smig qui est de 8 000 DA. Autrement dit, une situation sociale des plus précaires qui n'a pas cependant empêché les travailleurs de l'ex-Epeal, selon leurs propres affirmations, de s'acquitter de leur tâche dans les moments les plus difficiles par lesquels est passé le pays. “Si aujourd'hui l'entreprise connaît des difficultés, cela est dû surtout à une mauvaise gestion dont les travailleurs n'ont pas à subir les répercussions”, ont martelé des syndicalistes convaincus que la grève est le seul moyen qui leur reste pour se faire entendre. Ils revendiquent la révision des salaires, tel que formulée dans l'accord, et la permanisation des contractuels (à durée indéterminée) comme convenu dans l'une des rencontres entre le syndicat et la direction générale. Une grève d'ailleurs qui ne sera pas sans retombées sur les consommateurs déjà “mal servis”. Les responsables du syndicat ont affirmé pour leur part qu'un service minimum sera assuré. Mais le citoyen doit s'attendre à de sérieuses perturbations dans l'Algérois, Boumerdès et Tipasa. N. S. Mise au point de l'UGEL • Conformément au code de l'information, je vous prie de bien vouloir publier la mise au point suivante : Dans votre édition du 30 novembre 2002 page 4, article intitulé Des islamistes blessent 7 étudiants à El-Harrach, de graves accusations à l'encontre de notre organisation ont été soulevées par l'auteur de l'article. L'UGEL se déclare non concernée, ni de près ni de loin, par les évènements qu'a connus la résidence universitaire Bouraoui-Amar et considère les accusations tendancieuses et les tentatives d'atteinte à la crédibilité et à l'image de notre organisation, qui œuvre pour l'instauration d'un climat de cohabitation, de tolérance et de dialogue dans l'Université algérienne.