Il a indiqué que le ministère de l'éducation a pris des engagements en vue de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles de l'enseignant. Lors d'une conférence de presse organisée, hier, au siège du CNES à Alger, M. Mériane a fait état d'une réunion qui s'est tenue, mercredi, au ministère de l'éducation. Il faut savoir que cette rencontre intervient après que le Cnapest eut renoncé à sa menace de recourir au gonflage des notes lors des prochaines corrections des épreuves du bac. “Nous ne voulons pas être fatalistes. Nous avons brandi cette option juste pour faire pression sur la tutelle. Gonfler des notes est en contradiction par rapport à l'un des principes du syndicat à savoir : le respect des échelles de valeur. Loin de nous l'idée de mettre sur un pied d'égalité un candidat qui va avoir un 5/20 et un autre qui mérite un 10/20”, précise le coordinateur du Cnapest, tout en relevant qu'“'il est aussi intolérable qu'un professeur licencié touche le même salaire qu'un simple fonctionnaire qui n'a même pas fait l'université”. Cette rencontre avec la tutelle a été sanctionnée, selon M. Mériane, par un procès-verbal qui fait état des engagements du ministère par rapport aux problèmes soulevés par la délégation des professeurs lors de cette réunion. Le conférencier s'est montré satisfait quant à la régularisation des litiges financiers des professeurs titulaires. Les problèmes de ces derniers ont été régularisés à travers 45 wilayas. Quant aux wilayas qui restent, des explications liées aux lenteurs bureaucratiques ont été avancées par les responsables du ministère. La prise en charge des professeurs surveillants les jours du bac a été également soulevée. C'est également tranché. Le ministère s'est engagé à faire le nécessaire d'après M. Mériane. La revalorisation de l'indemnité de surveillance et du tarif de la copie à la correction pour les épreuves du bac ont aussi été au centre des débats. “Savez-vous qu'il est compté juste une heure supplémentaire pour un professeur le jour du bac alors qu'il passe toute la journée. Ça lui fait 180 DA. Il est aussi payé à 22 DA pour la copie corrigée. Il est aligné sur ce dernier avec les enseignants qui corrigent la copie du BEF qui est à 20 DA. Tout le monde sait que la copie du bac représente au moins quatre fois celle du BEF. Ce n'est pas logique”, relève M. Mériane. Sur ces deux points, les représentants du ministère de l'éducation ont aussi promis de se pencher sur la question pour qu'elle soit réglée à la prochaine rentrée scolaire. Par ailleurs, le Cnapest a remis sur le tapis sa revendication pour l'acquisition de locaux pour les activités du syndicat dans au moins 20 wilayas phares. La tutelle leur a signifié qu'il est impossible de leur établir des arrêtés d'attribution vu qu'un tel document doit faire référence à un numéro d'enregistrement et donc à un agrément que le Cnapest n'a pas encore eu. Les deux parties ont convenu, selon le coordinateur du Cnapest, d'une formule à savoir “la mise à disposition” de ces locaux pour le syndicat. Quant au dossier de la retraite et du statut particulier de l'enseignant, principales revendications du syndicat, des journées d'étude ont été convenues entre les deux parties après les examens du bac. M. B.