Moins d'une semaine après la désignation de Ammar Saïdani à la tête de l'Assemblée nationale en remplacement de Karim Younès, démissionnaire depuis le 3 juin dernier, la chasse aux sorcières a commencé au sein de l'hémicycle. Principales cibles de cette opération, au demeurant prévisible, des hommes connus pour être proches de l'ancien président de la Chambre basse et de Ali Benflis. Ainsi, le secrétaire général de l'Assemblée nationale, M. Tabbi, est d'ores et déjà relevé de ses fonctions. Il a été remplacé par l'ancien détenteur de ce poste, M. Assoul, rétabli ainsi dans ses fonctions après avoir été évincé par Karim Younès. M. Tabbi n'est pas le seul à avoir fait les frais de cette reconfiguration de l'Assemblée, puisque les anciens conseillers de l'ex-président de l'APN quittent également leur poste.