Le départ du désormais ex-PDG d'Algérie Télécom, Messaoud Chettih, est perçu d'un mauvais œil par les opérateurs étrangers, jusque-là intéressés par la privatisation de l'opérateur historique, selon des sources bien informées. Pour eux, ce changement qui intervient au moment où le processus de privatisation d'Algérie Télécom est lancé, constitue un mauvais signe. Autre objet d'inquiétude de ces opérateurs : le remplacement de Messaoud Chettih par un responsable de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPT), un organisme qui a souvent exprimé son hostilité à l'encontre d'Algérie Télécom. Certes, Messaoud Chettih est souvent présenté comme un PDG qui ne comprend pas le secteur des télécommunications, mais les spécialistes ne comprennent pas pourquoi son remplacement est intervenu au moment même où la privatisation de l'opérateur historique est à l'ordre du jour.