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Amara Benyounès lance l'UDR
Son congrès s'est ouvert, hier, à Alger
Publié dans Liberté le 17 - 07 - 2004

“Abdelaziz Bouteflika est un homme politique, nous sommes un parti politique et le soutien que nous lui apportons est politique. Il n'est lié ni à des considérations subjectives ni à un quelconque intérêt étroit”, a affirmé, hier, le responsable de l'Union.
Dans le cadre fastueux de l'hôtel Hilton à Alger, l'ancien ministre et ex-responsable du RCD, Amara Benyounès semble ravi. Dans la salle réservée pour la circonstance, où trônait un portait de Bouteflika et une banderole où y est noté la devise du parti “la politique autrement”, il vient de réussir son premier pari : organiser le congrès constitutif de sa nouvelle formation politique, l'Union pour la démocratie et la république (UDR). Créée en février dernier, cette jeune formation se fixe déjà une ambition : réussir un vaste rassemblement de démocrates après le constat d'échec établi sur la mouvance démocratique. “Le rassemblement des démocrates est une conviction profonde et l'une des raisons les plus importantes qui nous motive dans cette nouvelle entreprise politique. Nous y travaillerons avec abnégation et humilité, en tenant compte des erreurs et en évacuant les fausses certitudes à l'origine de beaucoup de désillusions. Nous retiendrons notre incapacité au compromis, pourtant inévitable, nos subjectivités, entre autres, les guerres de leadership et le zaïmisme”, explique Amara Benyounès. Ses caractéristiques : un programme qui ressemble, par bien des aspects, à s'y méprendre à celui du RCD, un soutien indéfectible à Abdelaziz Bouteflika et puis travailler comme l'a déjà suggéré le chef de l'exécutif, Ahmed Ouyahia, à l'émergence de deux pôles politiques. Face aux 1 100 congressistes, pour l'essentiel “des jeunes” dont les travaux avaient commencé à vrai dire la veille au siège de l'UGTA, et un parterre de convives dont des représentants de partis à l'exception du RCD, du PT — non invités pour avoir “mené une campagne haineuse contre le parti” — du FFS “qui n'a pas répondu à l'invitation”, des représentants de l'UGTA (Malki), des représentants de l'exécutif (Messahel et Khalida Toumi), des organisations des enfants de chouhada (Benchikhoune), des victimes du terrorisme (Rabha Tounsi), des éditeurs de presse, certaines célébrités à l'image de Dilem et des ambassadeurs, le secrétaire général clarifie sans ambages sa philosophie : “Pour sa part, l'UDR ambitionne de réussir un vaste rassemblement de démocrates qui tiendra une place prépondérante dans le sillage du président de la république et contribuera à la formation d'une nouvelle majorité”, dit-il.
Il précise : “L'UDR travaillera aussi à l'émergence de deux pôles politiques dominants, comme c'est le cas dans les démocraties avancées”.
Dans cette optique, il appelle à des élections générales anticipées. Une exigence qui découle de “l'ampleur de la victoire” du président et qui appelle donc, à ses yeux, “non seulement une reconfiguration du paysage politique, mais aussi l'émergence d'une nouvelle majorité”. Pour le reste du discours, Amara Benyounès esquissera les lignes directrices de son programme. C'est ainsi qu'il plaide pour l'élargissement des prérogatives de l'ANP à “la préservation du cadre républicain et démocratique de l'état”, la reprise du dialogue pour le règlement de la crise en Kabylie, l'officialisation “régionale” de tamazight, la moralisation de la vie publique, faire de la presse d'état “un véritable service public”, le règlement de la question des disparus, la défense des positions officielles dans la politique étrangère, l'économie de marché et enfin l'amendement du code de la famille. Sur cette question, Amara Benyounès loue une convive particulière : Mme Khalida Toumi, “une grande dame attaquée depuis des mois et qui trouvera dans l'UDR ses meilleurs soutiens”, dit-il.
Des louanges qui vaudront à la représentante de l'exécutif un standing ovation. Seule nouveauté dans le programme : Amara Benyounès, à l'avant-garde de la lutte contre l'intégrisme au début de la décennie 1990, fait sien “le pardon aux terroristes”. “Nous pensons qu'il peut (l'Etat, ndlr) se permettre de donner une chance aux éléments des groupes armés qui consentent à déposer les armes et faire preuve de disponibilité à réintégrer la société”.
à noter enfin que les travaux se poursuivront, aujourd'hui, par l'élection des instances du parti dont le conseil national (entre 140 et 160 membres) et le secrétaire général.
K. K.


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