Paradoxal est le sort des habitants d'un quartier de Saïda, surnommée pourtant la ville des eaux. Ils sont contraints de s'approvisionner en eau potable par le biais de citernes après avoir constaté que depuis quelques jours l'eau du robinet avait un goût de mazout. Le fuel provenait des stocks de carburant entreposé par une société chargée de l'entretien des routes dont le parc est situé près de ce quartier. Ce dernier a déjà connu des coupures par le passé en raison d'infiltration d'eaux usées dans les canalisations.