L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, programme conjoint de la FIDH et de l'OMCT, demande, comme il suggère à tous les citoyens épris de justice, de procéder à la libération immédiate de Hafnaoui Ghoul. Celui-ci, note-t-il, est condamné pour des motifs arbitraires. Le journaliste en question, qui est aussi responsable régional de la Ligue algérienne des droits de l'Homme, vient de voir, à l'issue de son procès en appel, sa peine alourdie. L'Observatoire exige, en effet, des autorités du pays de se conformer aux dispositions de la déclaration sur les défenseurs des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, le 9 décembre 1998. Le 8 août dernier, faut-il le rappeler, Hafnaoui Ghoul a été condamné à trois mois de prison ferme pour diffamation et atteinte à corps constitué. Cette décision aggrave donc la peine prononcée par le tribunal de première instance de Djelfa, le 23 juin 2004. Cette condamnation résulte de treize plaintes déposées par plusieurs responsables de la wilaya dont le wali, à la suite d'un article publié dans le journal arabophone Djazaïr News, sur la situation socioéconomique de la ville de Djelfa. R. N.