Cet été encore, le problème du change voyage ou allocation annuelle de devises s'est posé pour des nombreux citoyens à Annaba, qui ont tenté, en vain, d'en bénéficier auprès des agences bancaires de cette ville. Ce droit pourtant reconnu est considéré par les argentiers locaux comme étant un privilège qu'ils n'accordent qu'à certains. L'argument le plus usité pour éconduire les prétendants au change est la prétendue pénurie d'imprimés qui empêcherait les agences bancaires de répondre favorablement à la demande des citoyens. Une banque, dont on ne citera pas le nom, enfonce le clou en n'acceptant de procéder au change qu'aux seuls résidents de la daïra d'Annaba. Exit les étrangers à la ville !