Lésées par la commission locale chargée de la distribution des logements sociaux, quelque 200 familles sont venues de Relizane à Alger, dimanche dernier, pour crier à la “rechoua” et à la marginalisation. Ces familles que nous avons reçues au journal affirment que “l'opération s'est déroulée avec la complicité du chef de daïra et de deux membres de la société civile soigneusement choisis pour la circonstance”. Démunies, ces familles indiquent que sur les 800 logements, seulement 300 ont été affectés. “Où sont passés les 500 autres ? Pourquoi les célibataires et les proches de ces responsables ont-ils bénéficié de logements à notre détriment ?”, s'interrogent-elles encore. Il faut signaler que ces familles ont été empêchées d'organiser un sit-in devant le Palais du gouvernement pour réclamer une commission d'enquête.