C'est ce que nous a révélé, hier, un membre du secrétariat national de la Centrale syndicale de l'Union générale des travailleurs (Ugta). Son argument est que “le statut de la Fonction publique est constitué d'une multitude d'articles qui requièrent plus de temps pour un examen approfondi, et que la question de la permanisation des fonctionnaires vacataires demande une évaluation de son impact financier”. Autrement dit, on ne sera instruit normalement que vers le mercredi prochain sur les éventuels accords qui seront conclus entre le représentant du gouvernement et celui du syndicat Ugta sur le sort qui sera réservé aux fonctionnaires vacataires, étant entendu qu'il y a eu accord entre les deux parties s'agissant du projet du statut de la Fonction publique. Il faut dire à cet égard que ce n'est pas la première fois que la question de la permanisation des 300 000 travailleurs vacataires posent problème. Ce dossier, faut-il le souligner, avait constitué, mercredi dernier à l'occasion d'une rencontre de ce même groupe de travail mixte, le point le plus litigieux parmi l'ensemble des dossiers passés en revue (retraite, Sécurité sociale, Fonction publique, logement social). Selon Abdelkader Malki, secrétaire national à la Centrale syndicale, “ce n'est pas au niveau des groupes de travail que des décisions seront prises. Car les groupes de travail sont uniquement un cadre de discussions et de concertations. Ce dossier de la permanisation des vacataires de la Fonction publique autant que les autres dossiers seront tranchés à l'occasion de la prochaine bipartite”. Ce membre du secrétariat national de l'Ugta qui indique que la date de la bipartite se tiendra entre le 20 et le 30 septembre prochain annoncera dans le même temps une réunion du secrétariat national de la Centrale syndicale avant le 15 du mois courant. Cette réunion qui se tiendra “sous la présidence du secrétaire général de l'Ugta, dit-il, aura à examiner et à évaluer les résultats des différents groupes de travail”. R. N.