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Le gouvernement sahraoui tire la sonnette d'alarme
Alors que le représentant de L'ONU est à Alger
Publié dans Liberté le 16 - 09 - 2004

La situation dans les territoires sahraouis occupés est visiblement “explosive”.
Ce n'est pas un compte-rendu de presse, encore moins un témoignage de réfugié, mais une affirmation de la mission du gouvernement sahraoui en Algérie. Lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de l'ambassade de la république arabe sahraouie (RASD) à Alger, le président de l'association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), M. Abdesslam Omar a indiqué que “la situation actuelle est explosive et fait craindre le pire”. “Des centaines de personnes sont actuellement détenues dans la prison noire d'El Ayoun et subissent quotidiennement la torture et autres traitements inhumains et dégradants. Des dizaines d'autres sont poursuivies et risquent d'être condamnées à de longues peines pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression et de manifestation”, a-t-il dit.
Outre les violations systématiques des droits de l'homme par le gouvernement marocain, étayées par des chiffres sur le nombre de prisonniers qui croupissent dans les geôles marocaines, mais aussi les disparitions forcées, Abdesslam Omar rapporte que des manifestations organisées le 6 septembre dernier par les citoyens sahraouis dans les villes occupées de Smara, de Asser et Tan Tan pour exiger l'organisation d'un référendum ont été “violemment” réprimées par les autorités marocaines. “Il y a eu beaucoup de blessés et plusieurs arrestations”, a-t-il expliqué. Un événement passé sous silence dans les médias étrangers. Le président de l'ONG sahraouie évoque également le “quadrillage” médiatique et sécuritaire qui entoure les villes occupées ainsi que la prolifération des mines antipersonnels le long du “mur de la honte”. “On vient pour dénoncer cette situation et demander aux autorités, aux organisations et à la société civile, notamment algérienne, pour se mobiliser afin de mettre un terme à la répression imposée à la population sahraouie et exercer des pressions sur l'état marocain pour respecter les droits de l'homme”, a-t-il ajouté.
Loin d'être fortuite, cette sortie des Sahraouis semble cependant, minutieusement réfléchie. Elle intervient au lendemain du vote par la chambre basse espagnole d'une motion soutenant le peuple sahraoui à l'autodétermination et parallèlement, une coïncidence à grande portée politique et médiatique, à la visite en Algérie du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, M. Alvaro De Soto, récemment désigné en remplacement de James Becker. Selon l'agence officielle, De Soto a réaffirmé qu'il était mandaté pour trouver une solution “reposant sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui”. “Je suis venu mandaté par le SG de l'ONU afin de chercher avec les parties en conflit dans le Sahara occidental et avec les pays voisins une solution politique qui soit mutuellement acceptable, reposant évidemment sur le principe du droit à l'autodétermination du peuple Sahraoui”, a t-il dit.
Et les Sahraouis placent beaucoup d'espoir sur le nouveau représentant de Kofi Annan. “Nous osons espérer qu'il va réussir dans sa mission et qu'il permettra au peuple sahraoui de s'exprimer librement”, a affirmé Abdesslam Omar. Pour sa part, l'ambassadeur de la RASD à Alger a indiqué que “si De Soto avance des propositions dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité et de l'ONU, on accepte”. Un optimisme contrarié visiblement par la position marocaine. “Il n'y a pas de volonté chez le Maroc pour trouver une solution”, a affirmé l'ambassadeur; même s'il précise au passage que “la conjoncture actuelle va dans le sens des pressions sur le royaume alaouite”.
Interrogé si le peuple sahraoui est disposé à reprendre les armes au cas où la solution politique venait à échouer, le représentant du gouvernement sahraoui a réitéré “que son pays reste attaché à la solution pacifique jusqu'à l'ultime minute et qu'il n'abandonnera jamais ses droits, quitte à utiliser tous les moyens”.
Par ailleurs, il a rejeté les accusations sur l'existence d'un prétendu mouvement islamiste chez les Sahraouis en estimant qu'il s'agit de la politique de propagande du Maroc.
K. K.
L'Afrique du Sud reconnaît la RASD
La République d'Afrique du Sud a décidé de reconnaître depuis, hier, la république arabe sahraouie démocratique (RASD). C'est ainsi que les deux pays ont décidé d'établir des relations diplomatiques. Dans un communiqué conjoint parvenu à la rédaction, les deux pays “réaffirment leur engagement à appliquer le plan de paix ONU-UA pour le Sahara Occidental, et considèrent que l'organisation, sans délai d'un référendum juste, transparent et démocratique pour l'autodétermination, constitue la seule voie appropriée ayant été acceptée par les deux parties au conflit et ayant eu l'aval de la totalité de la communauté internationale”.
K. K.


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